Ammar Amedjar a été condamné ce lundi à 2 mois de prison par le tribunal de Bobigny en région parisienne et a été incarcéré rapidement d'après « Ouest France ». Pour rappel, Ammar Amedjar avait été arrêté le 6 février alors qu'il venait déposer sa fille à l'école. Il sera emprisonné et devait être expulsé le 28 février à sa sortie de prison. Ce samedi à l'aube, il est transféré de sa prison d'Angers au centre de rétention du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, en attendant l'expulsion. Comme en juin 2008, il refusera d'embarquer ce dimanche dans l'avion pour Casablanca. Une nouvelle condamnation tombe le lendemain, sans interdiction de séjour, et avec donc une incarcération immédiate à la clé. Deux membres du Réseau Education Sans Frontière (RESF) ont été interpellés et placé au poste de police 2F de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle avant d'être libérés à 13 heures. Ces derniers selon d'autres membres de RESF, informaient les passagers du vol Paris-Casablanca de 12h55, des conditions d'expulsion d'Ammar Amedjar. Il aurait été « entravé, menotté, bâillonné » ajoute RESF. L'épouse du détenu, Rahma, s'est expliquée longuement auprès du préfet et du directeur-adjoint du cabinet du ministre sur une prétendue violence de son mari. Elle a aussi écrit une lettre qui a été publiée par RESF. Le couple Ammar a un logement. Rahma a une carte de résident alors que le mari est à la recherche de papiers en vain. Avec une promesse d'embauche, Ammar Amedjar ne veut pas céder face aux services de l'immigration et est bien décidé à rester aux côtés de sa famille, au risque d'aller en prison une fois de plus.