compagnie espagnole Repsol, spécialisée dans l'exploration pétrolière et gazière, abandonne ses activités de forage au large des îles Canaries, a-t-elle annoncé dans un communiqué de presse paru ce vendredi, rapporté par Europa Press. Selon l'entreprise, ce projet n'est pas «rentable». «L'analyse des échantillons recueillis dans l'enquête appelée Watermelon confirme l'existence de gaz méthane à l'hexane sans que le volume ou la qualité suffisante pour envisager une extraction à l'avenir», indique Repsol qui avait débuté ses travaux le 18 novembre dernier, estimant la probabilité de succès de l'exploration entre 15 et 20%. La compagnie ne le dit pas, mais la chute prolongée du cours du pétrole pourrait également être à l'origine de cette décision. Cette nouvelle réjouira certainement les autorités des Canaries qui appelaient la compagnie espagnole, en mars dernier, à stopper ses activités qu'elles jugeaient «polluantes». Mais le Maroc aussi pourrait se montrer rassuré, car une étude réalisée par Respol et publiée en juin dernier, montrait que le royaume chérifien serait le principal impacté en cas d'accident lors de l'exploration pétrolière dans les eaux de l'Atlantique. Signalons qu'au moment où les projets se poursuivent au Maroc, avec toujours beaucoup d'optimisme, le royaume chérifien pourrait également voir ses forages au large de l'Atlantique ralentir voire s'arrêter. Au même titre que le forage stoppé par Repsol au large des Canaries, le potentiel pourrait être trop faible ou que la chute du cours du pétrole rende le forage non rentable.