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Pays-Bas : le futur gouvernement sans Wilders?
Publié dans Yabiladi le 18 - 06 - 2010

Bonne nouvelle pour les MRE des Pays-Bas : Après les législatives du 9 juin dernier, l'ombre d'une participation du leader d'extrème droite, Geert Wilders, au gouvernement semble se dissiper. Alors qu'il est difficile de dégager une coalition gouvernementale, le parti chrétien démocrate (CDA) refuserait des négociations avec le «Parti pour la liberté» (PVV) de Wilders.
«Nous avons obtenu le soutien d'un million-et-demi de personnes qui ont choisi plus de sécurité, moins de criminalité, moins d'immigration, et moins d'islam». Tels étaient les propos de Geert Wilders, à la suite des élections législatives de la semaine dernière, qui ont vu le «Parti pour la liberté» (PVV) quasiment tripler son nombre de sièges au parlement.
De tels résultats et de telles déclarations avaient évidemment de quoi inquiéter la communauté des immigrés établis aux Pays-Bas, musulmane en l'occurrence, au sein de laquelle les MRE sont fortement représentés. Un sentiment qui s'explique, quand on sait que le parti de Wilders est taxé de xénophobie, que son leader est actuellement poursuivi pour ses déclarations qui comparent l'islam au nazisme. Le pire de tout, Geert Wilders prétendait à un poste dans le futur gouvernement de coalition.
En effet, le PVV dont la popularité n'a cessé de croître ces derniers mois, a obtenu 15% des suffrages, et a vu son nombre de sièges au parlement passer de 9 à 24, ce qui en fait la 3e principale formation politique des Pays-Bas. En l'absence d'une majorité claire à la suite des législatives, le prochain gouvernement sera donc issu d'une coalition. Ladite coalition devait donc se former autour des pricipales formations de Droite, à savoir les libéraux du VVD arrivés en tête du scrutin, le PVV de Wilders, et aussi le CDA, parti chrétien démoncrate, dont est issu le Premier ministre sortant.
Cependant, les divergeances entre le VVD et le parti de Wilders, rendaient particulièrement difficile une telle cohabitation. Le CDA aurait même, selon la radio Néerlandaise RNW, refusé de participer aux négociations tant que les deux partis n'auraient pas trouvé de compromis.
Les tractations n'auraient, semble-t-il, finalement débouché sur aucun résultat positif, vu que, toujours selon RNW, le sénateur Uri Rosenthal (VVD), qui dirigeait les négociations pour la future coalition, a conclu que «constituer une coalition avec le PVV, le VVD et le CDA est impossible». Malgré ses résulats lors des récentes législatives, le PVV devrait donc en faire les frais, et rejoindre l'opposition.
Nadia Bouras, historienne maroco-hollandaise et membre du CCME avait d'ailleurs envisagé la difficulté d'une telle coalition dans une interview qu'elle nous accordait la semaine dernière : «Faisant partie d'une coalition implique faire des compromis. Le PVV ne peut pas garantir à ses électeurs que cette nouvelle coalition ait des opinions typiques du PVV.(…) Des idées typiques du PVV, telles moins d'islam et moins d'immigration, seront difficiles à réaliser (...) Alors, une fois que le PVV fera partie du pouvoir politique il perdra des électeurs».
Pour sa part, Geert Wilders, crie au sabotge, et dénonce l'attitude des Chrétiens-démocrates qui ont refusé de participé aux négociations en l'absence d'un consensus entre le VVD de Mark Rutte et le PVV. Toujours est-il que, si la coalition tripartie avait été formée, elle aurait emporté la majorité d'un seul petit siège, et se serait trouvé en difficulté au sénat, puisque le parti de Wilders n'y dispose d'aucun siège.
Au courant de la journée du vendredi, une annonce est attendue du leader des négociations, Rosenthal. En attendant, ce sont les immigrés qui devraient être ravi de la tournure qu'ont pris les pourparlers.


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