Le prisonnier Belgo-marocain, Ali Aarrass, condamné à douze ans de prison pour terrorisme mais qui n'a cessé de clamer son innocence, a arrêté sa grève de la faim. Selon le quotidien belge Le Soir, le Conseil national des droits de l'homme au Maroc (CNDH), qui a rendu plusieurs visites au détenu à Salé, serait à l'origine des négociations qui ont conduit à l'arrêt de la grève de la faim. Farida, la sœur d'Ali Aarrass, a indiqué sur Facebook les circonstances de ce revirement. «Ali m'a annoncé officiellement qu'il met fin à sa grève de la faim. Il était en compagnie d'un membre du CNDH qui a demandé à me parler. Ce dernier m'a garanti que les droits d'Ali seront respectés, que c'est la mission du CNDH d'y veiller et qu'un compromis a été obtenu avec le corps pénitentiaire», précise-t-elle sur le réseau social. Lundi dernier, le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, avait écrit une lettre à son homologue marocain Saad-Eddine El Othmani pour s'informer de l'état de santé du prisonnier. Aarrass avait entamé une grève de la faim, le 10 juillet dernier avant d'enchaîner avec une grève de la soif quatorze jours plus tard, car, selon sa famille, l'administration pénitentiaire lui interdisait tout contact avec l'extérieur.