Face au silence officiel persistant du Polisario après le meurtre d'un chercheur d'or sahraoui dans le camp de 'Dakhla' à Tindouf, hier par l'armée algérienne, les camps connaissent une agitation populaire qui s'accentue, selon des pages pro-séparatistes. D'après les mêmes sources, «la tragédie de la mort du citoyen sahraoui, qui prospectait pour subvenir à ses besoins, a déclenché un volcan de colère parmi de nombreux Sahraouis dans diverses communautés». Et d'ajouter que «de nombreux utilisateurs des réseaux sociaux ont échangé des enregistrements via WhatsApp de femmes en deuil suppliant la direction sahraouie, qui n'a pas encore pris de mesures ni fourni de compte rendu officiel de ce qui s'est passé.» Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre des Sahraouis protestant contre des membres de l'armée algérienne qui ont pris d'assaut le camp, avec un manifestant menaçant un soldat algérien en déclarant qu'ils se tourneraient vers le Maroc. Des membres de l'armée algérienne ont ouvert le feu après avoir poursuivi des Sahraouis à l'intérieur du camp, entraînant la mort de deux personnes, dont l'une de nationalité mauritanienne, et blessant une dizaine d'autres. Cette opération contre les chercheurs d'or sahraouis n'est pas la première du genre. En avril 2024, des soldats algériens ont tué trois prospecteurs d'or dans le «camp de Dakhla». En octobre 2020, deux autres résidents des camps de Tindouf ont été brûlés vifs par des soldats algériens, alors qu'ils creusaient un puits d'environ sept mètres de profondeur à la recherche du précieux métal.