Le président de Ceuta, Juan Vivas, a écarté ce mardi, lors de sa participation à un forum diplomatique organisé à Madrid, le lancement par le Maroc d'une nouvelle Marche verte pour récupérer le préside occupé par l'Espagne. «Je n'ai aucune inquiétude -et je le dis en toute sincérité- que Ceuta puisse être affectée par un quelconque risque d'une éventuelle marche verte», a-t-il précisé. «Je crois que le simple fait de transmettre ce type de message sans aucun fondement générerait l'effet inverse de celui que nous recherchons», a-t-il expliqué. Vivas a estimé que la diffusion de telles spéculations «nuit à l'attachement de la population à Ceuta» qui a «besoin de calme pour progresser et aller de l'avant». Le président a assuré que «la souveraineté de Ceuta est garantie par l'ordre constitutionnel et par l'Etat, quelle que soit la couleur politique du gouvernement de la nation. Ceuta est l'Espagne parce que la loi le confirme, parce que l'histoire le précise et parce que le peuple de Ceuta, tout le peuple de Ceuta, le veut», a-t-il martelé. Les propos de Juan Vivas sont en phase avec ceux du ministre espagnol des Affaires étrangères, portant sur le même sujet. «Le statut de Ceuta et Melilla est bien clair en tant que partie de l'Espagne, et cela est incontestable pour tout le monde», a affirmé José Manuel Albares dans des déclarations à la presse ibérique.