Paiements électroniques : vers la création d'un fonds d'acquisition de soutien pour les commerçants    La Bourse de Casablanca termine sur une note positive    Asile politique : l'UE considère le Maroc comme un pays "sûr"    Crise à la FRMBA : Les joueurs de badminton empêchés de hisser le drapeau marocain lors des compétitions internationales    Marruecos: Francia refuerza su presencia consular en las provincias saharianas    Rabat : La 10e édition de Jidar Street Art Festival prévue du 8 au 18 mai 2025    Allemagne : 6.000 ponts nécessitent une reconstruction urgente    Eau en bouteille : Bugshan Morocco investit 150 MDH pour l'usine ACYL à El Hajeb    La France étend ses services consulaires dans les provinces du Sud : un nouveau centre de traitement des visas à Laâyoune    Casablanca : La mère de Boudrika et plusieurs proches déférés pour vol et falsification    Japon: Honda relocalise la production de la « Civic » hybride aux Etats-Unis    Migration : Le Maroc rapatrie un nouveau groupe de ses ressortissants depuis l'Algérie    Maroc - Italie : La reconnaissance mutuelle des permis de conduire entre en vigueur le 3 juin    Naïma Moutchou, vice-présidente de l'Assemblée nationale : «Vous avez une gueule d'arabe»    Sahara : De Mistura demande au Maroc de détailler son plan d'autonomie    Le choix de Hakimi entre le Real Madrid ou Arsenal en demi-finales de la Ligue des champions ?    CAN U17. Le Maroc en finale face au Mali    Robotique : 4 équipes marocaines se dirigent vers le Championnat du monde à Houston    Start-up: Orange Maroc mise sur l'innovation avec Flat6Labs    Visa apoya a la fintech marroquí PayTic mediante una inversión estratégica    Naïma Moutchou, vicepresidenta de la Asamblea Nacional: «Tienes pinta de árabe»    Sahara. C'est maintenant que le travail commence    Crew member on Indiana Jones 5 died of heart disease while filming in Morocco, inquest confirm    Indiana Jones 5 au Maroc : Une enquête confirme les causes du décès d'un technicien    Salles de cinéma : Marjane Group et Pathé concluent un partenariat stratégique au Maroc    RSB- CS Constantine : Le programme    Liga: Mbappé suspendu un match après son exclusion face à Alavés    Le Maroc renforce son bouclier aérien avec le système "SPYDER" : un message clair que la sécurité nationale est une ligne rouge    Espagne: Les Marocains premiers contribuables étrangers à la sécurité sociale    Echoroukonline monétise son audience avec une entreprise israélienne ! Quelle ironie !    Mise en service du réseau d'assainissement liquide à Benslimane et mobilisation sur le terrain de la Société Régionale Multiservices Casablanca-Settat pour les travaux de nettoyage et d'entretien    Deux jeunes interpellés à Casablanca pour usage d'arme blanche et diffusion de contenus menaçants    Tentative d'évasion avortée à Marrakech : usage exceptionnel de l'arme de service par un officier de police    ONDA : nouvelles zones départ dans les aéroports de Marrakech et d'Agadir    Xi Jinping et les dirigeants vietnamiens réaffirment leur engagement en faveur de l'amitié historique entre les peuples chinois et vietnamien    Walid Regragui: Les Lions de l'Atlas vont se surpasser pour remporter la CAN    RSB-Constantine: Le ministre algérien des Sports , la voix de ses maîtres, s'est trompé d'auditoire !    Nizar Baraka: le Maroc passe à une situation de stress hydrique modéré après les récentes précipitations    Poésie, débats, hommages : Le programme éclectique du 30e SIEL à Rabat    Rabat : le Parlement centraméricain réitère son soutien à l'intégrité territoriale du Royaume    La Moldavie et le Maroc entendent raffermir leur coopération bilatérale dans tous les domaines    Marrakech, capitale de la jeunesse islamique : tout un programme pour célébrer l'année !    Le temps qu'il fera ce mercredi 16 avril    Tenue à Rabat de l'AGO de la Fédération Royale Marocaine du Sport scolaire 2023/24    L'OCI exprime sa gratitude au Roi Mohammed VI pour son soutien constant à Al Qods    Les températures attendues ce mercredi 16 avril 2025    Festival du Livre de Paris: La présence de plus de 50 auteurs marocains a démontré la richesse de la scène littéraire du Royaume    Info en images. Marjane et Pathé s'associent pour déployer des cinémas nouvelle génération    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Sahara occidental : Quels sont les pays qui reconnaissent encore la «RASD» ?
Publié dans Yabiladi le 29 - 11 - 2024

La série de retraits de reconnaissance de la «République» du Polisario se poursuit inexorablement au grand dam du mouvement séparatiste. Le nombre de pays maintenant des relations diplomatiques avec lui a considérablement diminué ces dernières années, alors qu'ils étaient plus de 80 pays au cours des années 1980.
À la fin des années soixante-dix et au début des années quatre-vingt, le nombre de pays reconnaissant la «République arabe sahraouie démocratique (RASD)», autoproclamée par le Front Polisario depuis les camps de Tindouf en 1976, dépassait les 80. Soutenu militairement, financièrement et surtout diplomatiquement par Alger, le Front a même réussi à obtenir un siège à l'Union africaine en 1982.
En plus de la diplomatie active de l'Algérie, le Front séparatiste a tiré bénéfice des conditions de la Guerre froide entre le bloc de l'Est mené par l'Union soviétique, avec lequel Alger était alignée, et le bloc de l'Ouest mené par les Etats-Unis d'Amérique.
Depuis la chute du Mur de Berlin et l'effondrement du bloc soviétique, la dynamique pro-Polisario a été freinée. Plus de 50 pays ont ainsi retiré leur reconnaissance de la «RASD», mais l'entité séparatiste maintient encore des relations diplomatiques avec certains pays en Afrique et en Amérique latine, et de rares exceptions en Asie.
L'Amérique latine n'est plus un bastion du Polisario
À la fin des années 1990 et au début des années 2000, l'Amérique latine a connu une vague de gauche dont le front séparatiste a bénéficié, trouvant un fort soutien de nombreux pays latins dans les organisations et forums internationaux. Cependant, avec le retour de la droite au pouvoir dans plusieurs pays, la situation a changé.
Actuellement, seuls huit pays d'Amérique latine reconnaissent le Polisario, à savoir : le Mexique, le Belize, l'Uruguay, le Venezuela, Cuba, et le Nicaragua. La Bolivie, après de nombreux atermoiements, a maintenu sa reconnaissance. Enfin, Trinité-et-Tobago, qui n'a pas encore procédé à un retrait, a cependant déclaré être favorable à une solution politique au conflit du Sahara.
Il y a quelques jours, le Panama, qui était le premier pays de la région à reconnaître la «RASD» en juillet 1978, a rejoint la liste des pays ayant décidé de suspendre leurs relations et de «soutenir les efforts du Secrétaire général et de la communauté internationale, dans le cadre des Nations Unies, pour parvenir à une solution pacifique, juste et durable acceptable par les parties».
Avant cela, le 22 octobre 2024, l'Equateur a pris la même décision que le Panama en retirant sa reconnaissance de la «République arabe sahraouie démocratique». Un jour plus tôt, le président brésilien Luiz Inácio Lula a annoncé son soutien au plan d'autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara occidental.
En septembre 2023, le ministère péruvien des Affaires étrangères a annoncé le retrait de la reconnaissance de la «RASD» et la rupture de toutes relations avec elle.
Plus de deux ans auparavant, le Polisario avait reçu de mauvaises nouvelles de la Barbade et du Salvador, qui ont annoncé le gel de leurs relations.
D'autres pays pourraient suivre cette dynamique. Il y a dix jours, le Sénat du Paraguay a exhorté le gouvernement à soutenir l'initiative d'autonomie pour le Sahara proposée par le Maroc en 2007. En décembre 2022, le Sénat de l'Uruguay a décidé d'annuler le «Comité d'amitié avec le Front Polisario», et le rapprochement avec le Maroc plaide pour un probable gel des relations avec le Polisario à l'avenir.
Absence en Asie et présence en Afrique australe
À l'instar du continent européen, où aucun de ses pays n'a de relations diplomatiques avec le Polisario, les séparatistes n'ont pas réussi à promouvoir leur sécession du Maroc sur le continent asiatique. Les grands pays asiatiques n'ont pas reconnu la «RASD», sauf l'Inde, qui l'a reconnue en 1985 avant un retrait en 2000.
Actuellement, quatre pays asiatiques reconnaissent la «RASD», principalement pour des raisons d'idéologie politique : la Corée du Nord, le Vietnam, le Laos et le Timor oriental, qui a obtenu son indépendance de l'Indonésie en 2002 après un référendum d'autodétermination.
Mais c'est sur le continent africain que le Polisario a le plus d'alliés par rapport aux autres continents. Des pays africains importants, principalement l'Algérie, la Mauritanie, le Mali, l'Afrique du Sud, l'Angola, l'Ethiopie, le Botswana, le Kenya, le Mozambique, le Rwanda, le Nigeria, la Tanzanie, l'Ouganda et le Zimbabwe, reconnaissent toujours la «RASD» à des degrés divers.
Il est à noter que depuis 2011, aucun pays africain n'a reconnu la «République du Polisario», alors que le processus de retrait de reconnaissance devrait s'intensifier, car le Maroc a réussi à pénétrer les bastions du front en Afrique australe.
L'Europe sort de la zone grise
Jusqu'à récemment, les pays européens préféraient maintenir une position neutre, exprimant leur soutien aux Nations Unies pour trouver une solution garantissant le «droit à l'autodétermination pour le peuple sahraoui». Cependant, l'équilibre a clairement penché en faveur du Maroc, avec au moins 19 pays de l'Union européenne soutenant officiellement la souveraineté marocaine sur le Sahara ou le plan d'autonomie proposé par Rabat. La Hongrie a annoncé, dernièrement, soutenir la proposition d'autonomie marocaine au Sahara, comme seule et unique solution.
Avant cela, la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara, tandis que l'Espagne, ancienne puissance coloniale du Sahara, après une longue période d'hésitation, a décidé de soutenir la proposition d'autonomie comme seule solution au conflit du Sahara.
Avec le retour de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis, un nouveau chapitre pour le Maroc se profile à l'horizon, car d'autres pays devraient suivre les pas de Washington et soutenir la souveraineté marocaine sur le Sahara.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.