La nouvelle direction du PAM s'est réunie, hier à Rabat. Au menu de la rencontre l'examen de la création d'une commission chargée de l'élaboration d'une charte de déontologie pour les membres du parti, «conformément au Haut Message Royal adressé à l'occasion du 60ème anniversaire de la fondation du Parlement marocain», indique le bureau politique du PAM dans un communiqué. Pour rappel, le 17 janvier, le souverain avait exigé «l'adoption d'un code de déontologie qui soit juridiquement contraignant pour les deux Chambres de l'institution législative». Au terme du 5e congrès du parti du Tracteur, organisé du 9 au 11 février à Bouznika, la nouvelle direction a promis d' «ouvrir une nouvelle page» dans l'histoire du PAM, en marquant une rupture avec des pratiques ayant porté atteinte à l'image de la formation, notamment après l'éclatement de l'affaire «Escobar du Sahara». Une affaire dans laquelle sont impliqués, jusqu'à présent, deux membres du PAM : Abdenbi Bioui, le président du Conseil de la région de l'Oriental, et Said Naciri, président du Conseil préfectoral de Casablanca et président du conseil communal de l'arrondissement de Sidi Belyout. Ils sont poursuivis par la justice pour trafic de drogue. Le 5e congrès du PAM a élu une direction collégiale à la tête du parti, composée de Fatima Ezzahra El Mansouri, Mohamed Mehdi Bensaïd et Salaheddine Aboulghali.