Fatim-Zahra Mansouri, Mehdi Bensaïd et Salaheddine Aboulghali plébiscités par le 5ème congrès du PAM. Ils prennent la direction du parti du Tracteur. La présidence du conseil national revient à Najwa Koukouss. Suivez La Vie éco sur Telegram Exit le secrétariat général, une direction collégiale entre en scène. C'est ce qu'a entériné le 5ème congrès national du PAM, au deuxième et dernier jour de ses assises nationales qui se sont déroulées, les 9 et 10 février à Bouznika. Quinze ans après sa création, le parti du Tracteur a voulu, en fait, marquer les esprits, mais aussi et surtout de trouver une nouvelle façon de gérer le fonctionnement interne. Et ce, en vue de créer des passerelles avec « ses publics », autant en interne qu'avec les citoyennes et les citoyens, nous disent des dirigeants du parti. Aux alentours de 20 heures, les congressistes se sont prononcés. Fatim-Zahra Mansouri, Mehdi Bensaïd et Salaheddine Aboulghali prennent les manettes pour les quatre années à venir. Il faut dire que la nuit du vendredi-samedi a été longue pour les congressistes, notamment au niveau de la commission qui a planché sur le statut juridique de la formation du Tracteur. En effet, nous dit le président de ce 5ème congrès, Hicham Sabiri, les débats se sont prolongés jusqu'à une heure du matin, avec pas moins de 25 interventions de la part des congressistes. Autant en déduire que le réveil a été plutôt lourd, ce 10 février en matinée. Des débats, nous indique Naoual El Yatime, membre du nouveau Conseil national, qui étaient riches, constructives, et allant dans le sens de « réinventer » le parti dans un esprit de « renouveau et d'innovation ». Une journée du samedi qui a été marquée, outre la présentation des issues des réunions des commissions, par la désignation des membres du Conseil national. A ce niveau-là, le témoin a été transmis aux représentants des régions de choisir les membres à envoyer au conseil national. Hormis quelques escarmouches, vite contenues, les désignations ont été votées, en plénière, à mains levées.