Le bureau national du PAM s'est accordé samedi 10 février sur une solution de compromis concernant la succession du premier secrétaire Abdellatif Ouahbi, dans laquelle la direction collégiale mise en place se verra attribuer des prérogatives «exhaustives et entières», selon des participants au congrès de Bouznika. Le bureau politique du Parti authenticité et modernité (PAM, formation qui participe à la coalition gouvernementale), a approuvé, samedi 10 février, le principe d'une direction collégiale qui devrait être menée par Fatima Ezzahra El Mansouri et Salaheddine Aboughali et Mohamed Mehdi Bensaïd, laquelle remplacera le premier secrétaire sortant Abdellatif Ouahbi. Mise en place, elle se verra attribuer des prérogatives «exhaustives et entières», selon des participants au congrès de Bouznika. Ces questions d'appareil étant réglées, «nous allons pouvoir ériger une formation politique unie tournée vers l'avenir et la jeunesse» s'est réjouie El Manssouri. Le PAM devrait faire entendre sa voix dans plusieurs domaines sur lesquels la majorité est en difficulté: emploi, budgets publics, territoires, etc. Selon les informations de Barlamane.com, la nouvelle direction a pris totalement ses distances par rapport à Saïd Naciri, par ailleurs membre du parti, accusé de blanchiment d'argent, dans une affaire à rebondissements qui vise aussi Abdenbi Bioui, président du conseil régional de l'Oriental (nord-est du Maroc) et membre lui aussi du PAM. L'affaire du Malien risque d'entacher d'autres membres du parti, à en croire les révélations de la presse.