L'Algérie a été élue, ce mardi 6 juin, membre non-permanent au Conseil de sécurité, pour la période allant du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2025. Le Polisario a accueilli avec une grande satisfaction l'entrée de son parrain algérien dans le tour de table de l'instance exécutive des Nations Unies. «La présence de l'Algérie au Conseil de sécurité aura son écho», s'est félicité dans un communiqué le «ministre des Affaires étrangères» du Polisario, Mohamed Sidati. Il s'est dit, par ailleurs, convaincu de «la contribution constructive de l'Algérie dans la résolution des questions soulevées par les Nations Unies». Et d'ajouter que «l'Algérie est considérée comme la voix défendant les causes justes dans le monde, au premier rang desquelles la cause sahraouie». Aux côtés de l'Algérie, la Sierra Leone, le Guyana, la Corée du Sud et la Slovénie ont rejoint aussi les autres membres du Conseil de sécurité. Cette élection a en effet valeur de test pour la crédibilité du «statut d'observateur» sur le dossier du Sahara occidental que l'Algérie ne cesse de revendiquer.