Mme Saadani Maa Alainine, acteur associatif marocain et militante pour les droits de l'homme, a souligné le caractère sanguinaire du "polisario" et la cruauté de ses pratiques à l'encontre de quiconque s'aviserait de contrarier ses vils desseins. Mme Maa Alainine, qui a fait partie de la délégation de Sahraouis marocains représentant la société civile ayant visité récemment l'Italie, a évoqué à cet égard son propre vécu et les souffrances qu'elle a endurées dans sa propre chair suite à la liquidation de son père et aux tortures qu'elle a subies ainsi que sa mère. "Mon père a été assassiné à coups de mitraillette sous mes propres yeux", a indiqué la militante sahraouie dont les propos ont été rapportés par le journal "La Nazione" d'Empoli. "C'était pour moi un choc indicible", a-t-elle affirmé dans l'article qui lui a été consacré par ce journal de Toscane (centre) sous le titre : "La douloureuse vérité du peuple sahraoui ". Mme Maa Alainine a fait état, dans ce même cadre, d'un autre épisode de sa "tragique histoire" : son exil forcé pendant des années à Cuba pour être "rééduquée", selon la formule utilisée par les agents du "polisario". Devant la cruauté à l'état pur dont fait preuve le "polisario", la militante sahraouie a appelé les pourvoyeurs d'aides à "chercher à comprendre" la réalité du problème, soulignant le caractère dénué d'objectivité de l'alignement "à sens unique" sur les thèses des séparatistes au nom d'une quelconque solidarité. Le journal "L'eco di Bergamo" (l'écho de Bergame) avait également reproduit, il y a quelques jours, des extraits des témoignages poignants de Mme Maa Al Ainaine sur les violations systématiques des droits humains dans les camps de Tindouf, en Algérie. Ce journal de Lombardie (nord) s'était notamment fait l'écho des propos de la militante sahraouie soulignant que "les violations des droits humains sont érigées en système dans les camps où les agents du +polisario+ mortifient la population et la contraignent à vivre dans une prison à ciel ouvert ". Relatant son propre vécu, la militante sahraouie, avait affirmé être l'exemple même des victimes de ces violations, précisant n'avoir connu son père, qui avait été enrôlé de force, qu'à l'âge de 5 ans et que celui-ci avait fait l'objet, avant sa liquidation, de tortures suite à des accusations de trahison, ce à quoi elle sera soumise, elle aussi, ainsi que sa mère.
Mme Maa Alainine avait évoqué également le douloureux épisode de sa déportation, en compagnie d'autres enfants, à l'âge de 9 ans à Cuba où, a-t-elle affirmé, elle avait été maintenue sans aucun contact avec sa famille durant 18 ans. "C'est là la stratégie appliquée par le +polisario+ pour endoctriner les jeunes, maintenir sous contrôle la population des camps et continuer à disposer de +fidèles+ ", avait-elle indiqué en mettant l'accent sur les indescriptibles souffrances imposées par les séparatistes aux femmes et aux enfants et l'exploitation de la situation de ces derniers pour obtenir des aides humanitaires qu'ils détournent à leur profit. Mme Saadani Maa Alainine a effectué récemment une visite en Toscane (centre) et en Lombardie (nord), en compagnie de M. Ghallaoui Sidati, ex-représentant du "polisario" en Italie et M. Lahcen Mahraoui, universitaire et membre du Conseil Royal Consultatif des affaires sahariennes (CORCAS). En Toscane, la délégation de Sahraouis marocains a tenu une rencontre avec un haut responsable de la région au cours de laquelle elle a mis en évidence la réalité de l'affaire dite du Sahara et la pertinence du projet d'autonomie proposé par le Maroc. Cette rencontre, qui a eu lieu à Florence, a été également l'occasion pour les membres de la délégation d'éclairer, à partir de leur propre vécu, Mme Maria Dina Tozzi, responsable de l'activité internationale au niveau régional, qui a été déléguée par le président de la Région, M. Enrico Rossi, sur la responsabilité qui est celle de l'Algérie dans cette affaire. En Lombardie, la délégation a livré, lors d'un séminaire à Bergame, des témoignages poignants sur cette question et sur les atrocités commises par les hordes du "polisario" à l'endroit de quiconque s'aviserait de contrarier leurs vils desseins ou de prétendre au plus élémentaire des droits. Les membres de la délégation ont également mis à nu, à coups de détails, l'instrumentalisation du "polisario" par les gouvernants d'Alger et sa véritable nature sanguinaire et éradicatrice. Outre les liens historiques ayant toujours existé entre le Maroc et son Sahara, les interventions des membres de la délégation ont, durant ce séminaire tenu sous le thème: "Conflit du Sahara : passé, présent et perspectives", permis de jeter la lumière sur la genèse de la création du "polisario" du temps de la colonisation espagnole. Elles ont également éclairé l'assistance sur des épisodes dramatiques vécus par les populations séquestrées des camps de Tindouf et sur le rôle joué par le "polisario" au service de visées hégémoniques sans rapport avec une quelconque prétendue " cause sahraouie".