La Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA), parti politique d'opposition en Flandre, a demandé une audition parlementaire sur l'enquête pour fraude sur les permis de séjour aux consulats de Belgique en Turquie et au Maroc. La formation politique a ainsi estimé que les services du ministre flamand Jo Brouns (CD&V) «doivent également rendre compte». «Beaucoup de questions restent ouvertes», a déclaré la députée flamande Maaike De Vreese (N-VA). «Qui a été informé et à quel moment ?», s'est-elle interrogé, dans une question adressée en début de semaine au ministre flamand du Travail. Le parti rappelle que les 700 demandes de permis pour les travailleurs turcs et marocains qui sont actuellement bloquées ont été «préalablement approuvées par son service». N-VA estime que le Service des étrangers (DVZ), également dirigé par une ministre CD&V (Nicole de Moor) et le service des Affaires étrangères de la Flandre sont également appelés à rendre des comptes. En attendant, le parti d'opposition Vooruit fait également appel au ministre Brouns. Si cela dépend du député flamand Thijs Verbeurgt, Brouns devra venir au parlement la semaine prochaine pour s'expliquer sur les autorisations «qui ont été très rapidement approuvées par son administration». La semaine dernière, le cabinet du ministre flamand du Travail, Jo Brouns (CD&V) a confirmé, avoir bloqué des centaines de dossiers de personnes étrangères souhaitant venir travailler dans la Flandre, en Belgique. Selon la presse belge, alors que cette fraude de demandes de visa ne concernait que la Turquie, il semble que le consulat de la Belgique à Rabat (Maroc) ait également découvert et bloqué des dizaines de demandes suspectes.