Le gouvernement a renforcé les crédits dédiés au Programme national d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation (PNAEPI) 2020-2027, passant de 115 à 150 milliards de dirhams (MMDH). «Le gouvernement s'emploie à prendre les différentes mesures à même de remédier au retard constaté dans le déploiement d'un certain nombre de projets, parallèlement au lancement des études relatives à de nouveaux projets qui verront le jour à court et moyen termes», a indiqué le Département du chef du gouvernement dans un communiqué. La même source relève que le gouvernement a «veillé dans ce cadre à accélérer le rythme des investissements dans ce domaine et à renforcer les crédits dédiés au programme». En droite ligne des hautes orientations royales, notamment celles contenues dans le discours royal à l'occasion de l'ouverture de l'année législative, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, qui présidait cette réunion, a affirmé la volonté de l'exécutif d'accélérer la mise en œuvre du PNAEPI 2020-2027, mettant l'accent sur la rigueur et l'esprit de responsabilité dont fait preuve le gouvernement face à toutes les formes de gaspillage et d'exploitation anarchique des ressources en eau, rapporte le communiqué. Ce programme a ainsi été entouré d'un intérêt particulier de la part du gouvernement, qui a veillé à l'accélération de son rythme de réalisation, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement des citoyens en eau potable, les projets d'interconnexion des bassins hydriques, ainsi que les projets de barrages, de dessalement de l'eau de mer et les projets de réutilisation des eaux usées retraitées. Aziz Akhannouch a souligné que la garantie de la sécurité hydrique, au même titre que la sécurité alimentaire, au profit de tous les citoyens, «constitue un défi que le gouvernement est attelé à relever afin de faire face au stress hydrique que connaît notre pays en raison des années successives de sécheresse et de la raréfaction des ressources hydriques en surface comme dans les nappes phréatiques». La réunion a été consacrée à l'examen d'une série de projets de résolutions et de recommandations, déclinées en cinq axes : le raccordement entre bassins hydriques, les projets de dessalement d'eau de mer, les projets d'édification de barrages, les programmes de sensibilisation et les mécanismes de gouvernance, selon la même source.