Staffan de Mistura a accordé une interview à la radio des Nations unies. Toutes les questions à même d'heurter les susceptibilités des parties engagées dans le conflit du Sahara occidental ou d'embarrasser l'Italo-Sudéois, ont été mises à l'écart. «Ma mission consiste à essayer de faciliter n'importe quelle voie. Premièrement, pour que les personnes touchées soient en fait dans un meilleur état. Et "B", pour que le problème réel soit résolu d'une manière juste et conforme aux résolutions de l'ONU. Et c'est là où réside la complexité du dossier qui dure depuis 47 ans», a souligné De Mistura. Sur ces deux tournées dans la région, depuis sa prise de fonction le 1er novembre 2021, il a seulement levé le voile sur une discussion avec une femme sahraouie des camps de Tindouf qui lui a demandé de trouver une solution au différend régional. «Nous étions des adolescentes et nous sommes maintenant des grands-mères. Nous avons besoin d'une solution qui offrirait un avenir pour nos propres enfants», raconte l'émissaire de l'ONU. «Faciliter cela, n'est pas évident après 47 ans (...) Je suis sûr qu'il y a des formules et des moyens», affirme Staffan de Mistura.