Alors qu'Emmanuel Macron annonçait, cette semaine, un «texte de loi» pour rendre la politique migratoire de la France plus «efficace» et «humaine», l'humiliation des ressortissants marocains se poursuit. Il y a quelques jours, les autorités françaises ont procédé à un contrôle d'identité, suivi d'une garde à vue de près de 23h dans les locaux de la Police aux frontières à l'encontre d'un Chibani marocain. Selon des publications sur les réseaux sociaux, le Chibani, venu pourtant «demander de l'aide» à la police, a fait l'objet d'une Obligation de quitter la France (OQTF) suivie d'une interdiction de retour sur le territoire français (IRTF) et une assignation à résidence. Des faits qui se sont déroulés entre lundi et mardi dernier, selon les publications, qui ne mentionnent pas l'identité du Marocain ni le lieu des faits. Le racisme d'Etat ? C'est, par exemple, cette histoire. Un chibani marocain qui va demander de l'aide à la police…et qui se retrouve en garde à vue avec une obligation de quitter le territoire français. Ce n'est évidemment pas la première fois que ça arrive. La honte, ce pays. https://t.co/Ic1bOuzkH7 — Sihame Assbague (@s_assbague) September 17, 2022 Ce cas fait écho aux nombreux cas d'humiliations visant des étrangers à l'instar de l'affaire de Hennou Allali Maamar, une des premières médecins marocaines après l'Indépendance, récemment refoulée par la police aux frontières française depuis l'aéroport de Montpellier, malgré la validité de son titre de séjour. Des faits symptomatiques d'une crise entre le Maroc et la France, qui se manifestent déjà par des records de refus de visas.