Le Maroc sort satisfait de la session du conseil exécutif de la Ligue arabe ce mardi 6 septembre au Caire. Outre les éloges, avec le consentement de l'Algérie, aux actions du roi Mohammed VI dans la défense de la ville Al-Qods, le Maroc a pu obtenir la condamnation de la collusion entre l'organisation du Hezbollah, financée par l'Iran, et le Polisario. Le Comité ministériel arabe chargé de faire la lumière sur l'ingérence iranienne dans les affaires intérieures des pays arabes «a réitéré sa solidarité avec le Royaume du Maroc face à l'ingérence du régime iranien et de son allié le "Hezbollah" dans ses affaires intérieures». «Le régime iranien et son allié le "Hezbollah" procèdent à l'armement et l'entraînement d'éléments séparatistes menaçant l'intégrité territoriale, la sécurité et la stabilité du Royaume du Maroc. Ces pratiques dangereuses et inacceptables s'inscrivent dans la continuité de l'approche déstabilisatrice du régime iranien sur la sécurité et la stabilité régionales.» Conseil exécutif de la Ligue arabe Les membres de ce comité arabe sont l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn, l'Egypte et le secrétaire général de la Ligue arabes. L'Algérie et le Maroc ne font pas partie de son tour de table. Pour rappel, le 9 mars, le Comité ministériel arabe chargé de faire la lumière sur l'ingérence iranienne dans les affaires intérieures des pays arabes, avait condamné l'Iran pour son soutien au Polisario. Le 1er mai 2018, le Maroc avait rompu ses relations diplomatiques avec l'Iran, arguant que le Hezbollah, financé par Téhéran, apporte son appui militaire aux milices du Front Polisario.