Le Maroc n'est pas rentré bredouille de la réunion, ce mercredi 9 mars au Caire, du conseil exécutif de la Ligue arabe. La délégation marocaine, conduite par le ministre des Affaires étrangères, a pu obtenir l'adhésion des pays arabes pour la condamnation de la collusion entre l'organisation du Hezbollah, financée par l'Iran, et le Polisario. «Le comité a affirmé à cette occasion sa solidarité avec le Royaume du Maroc face à l'ingérence du régime iranien et de son allié libanais, le "Hezbollah", dans ses affaires intérieures, notamment en ce qui concerne l'armement et l'entrainement d'éléments séparatistes qui menacent l'intégrité territoriale, la sécurité et la stabilité du Maroc», lit-on dans le communiqué rédigé par le comité de suivi des menaces iraniennes relevant de l'organisation panarabe. Lors d'un entretien organisé le 26 janvier par visioconférence avec le secrétaire général du Conseil de Coopération du Golfe, Nayef Falah Al-Hajraf, Nasser Bourita avait «condamné toutes les formes d'ingérence iranienne flagrantes dans les affaires intérieures des pays du Golfe, particulièrement dans le Royaume frère de Bahreïn». Pour rappel, le Maroc a rompu, le 1er mai 2018, ses relations diplomatiques avec l'Iran, arguant que le Hezbollah, soutenu par Téhéran, entraîne les milices du Front Polisario.