La Délégation interministérielle aux droits de l'Homme (DIDH) a souligné que l'ONG internationale Human Rigths Watch (HRW) a dévoilé son «vrai visage comme étant un instrument dans la campagne hostile et systématique contre le Maroc». Dans un communiqué relayé ce mercredi par la MAP, la DIDH a ainsi réagi à la publication, fin juillet dernier, par l'ONG d'un rapport intitulé «Manuel des techniques de répression au Maroc». «En agissant de la sorte, cette organisation fait fi des principes de professionnalisme, d'objectivité et d'impartialité», relève la DIDH, qui rappelle les réactions du Conseil national de la presse (CNP), de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) et de l'Association marocaine des droits des victimes (AMDV). Dans son communiqué, la DIDH rappelle qu'elle avait noté, dans une réponse ouverte publié le 24 janvier 2022, qu'«au lieu de révéler des vérités et de les vérifier avant de les présenter d'une manière objective, l'organisation Human Rights Watch a cédé à la facilité en s'engageant dans une campagne politique hostile envers notre pays». «Aujourd'hui, il est clair plus que jamais que ce rapport de ladite organisation dévoile la fausseté d'une thèse soutenue sous le voile de la défense des droits de l'homme qui s'écroule sur trois niveaux, à savoir le discours, les rapports avec la justice et le mépris des victimes», ajoute-t-elle. Pointant un «discours [qui] repose sur une littérature politique extrémiste avec des intentions calomnieuses» et «qui reste absolument étranger au domaine des droits de l'Homme», la DIDH estime que HRW «fait usage d'expressions haineuses et rancunières dans son évocation de la justice et des verdicts» et déplore «l'attitude hostile de l'organisation envers les victimes des agressions sexuelles qui ne s'appuie sur aucune norme, ni règle sur le registre des droits de l'Homme». «Face à cette impartialité flagrante de Human Rigths Watch, qui n'est autre qu'un instrument dans une campagne politique contre notre pays, nous nous pouvons qu'affirmer que le masque des droits de l'homme est tombé sur cette organisation», conclut la DIDH.