L'organisation Human Rights Watch (HRW), a publié son rapport au titre de 2021, om un chapitre est consacré à la situation des droits de l'Hommeau Maroc. La Délégation interministérielle aux droits de l'Homme (DIDH) a rejeté ce contenu, dénonçant une « approche inappropriée ». La DIDH a ainsi pointé, dans un communiqué, une obstination à faire fi, avec préméditation, des prérequis méthodologiques et des normes en vigueur dans le travail des organisations non gouvernementales, notamment l'impartialité et l'objectivité. Tout en déplorant l'instrumentalisation, encore une fois, par HRW du discours des droits de l'Homme pour véhiculer des allégations et mensonges qui incarnent des positions politiques concernant le Sahara marocain, pourtant démenties par la réalité sur le terrain et l'évolution de la situation sur la scène internationale, en particulier les récentes résolutions du Conseil de sécurité, les autorités publiques, tout réaffirment leur fort engagement en faveur du processus onusien et son soutien aux efforts déployés par les Nations-Unies pour parvenir à une solution politique réaliste et pragmatique, fondée sur le compromis, dans le plein respect de l'unité et de la souveraineté du Royaume du Maroc, ajoute la DIDH. Et d'ajouter que les autorités publiques déplorent le fait que les conclusions contenues dans le rapport soient fondées sur des jugements de valeur non basés sur des faits mais plutôt sur des idées préconçues de l'organisation sur le Maroc. Dans une évaluation arbitraire, s'étonnent-elles, HRW a tenté de véhiculer en ce qui concerne le système de justice pénale et la liberté de rassemblement et ce, à travers des allégations infondées et établies sur d'anciens cas spécifiques, sachant que la période concernée par le rapport est exceptionnelle, ayant obligé tous les pays du monde, y compris le Maroc, à prendre les mesures de précaution et de prévention nécessaires pour faire face à la pandémie pour protéger les droits et les libertés fondamentaux, et non pour les restreindre, comme le prétend l'organisation. Dans le même contexte, et contrairement aux allégations de cette organisation, les autorités publiques réaffirment leur engagement à garantir l'exercice de l'action associative, des libertés de rassemblement et de création d'associations sur l'ensemble du territoire national sans aucune restriction ni discrimination quelconque et ce, conformément aux dispositions de la Constitution et de la loi, ajoute la même source. Elles ont de même affirmé leur rejet catégorique des prétendues restrictions des libertés d'expression avancées par l'organisation, étant donné que les personnes objets de ces allégations ont été poursuivies pour des actes s'inscrivant dans le cadre d'affaires de droit commun et que les dossiers de leur majorité sont toujours devant la justice, ce qui fait de toutes conclusions ou interprétations émises par une quelconque partie à cet égard une ingérence dans les affaires d'une autorité indépendante. L'approche conspiratrice adoptée par HRW, qu'elles ont toujours réfutée, a fait que l'organisation a présenté des faits irréels et une image fausse sur la réalité et les acquis des droits de l'Homme à travers le Royaume, notant qu'il aurait été plutôt judicieux pour cette organisation de dénoncer les violations flagrantes des droits de l'Homme à l'encontre des séquestrés dans les camps de Tindouf, qui endurent au quotidien humiliation, privation des droits fondamentaux et violation des libertés, estiment-elles. Pour conclure à l'adresse de HRW, que la politisation des droits de l'Homme est une option inutile, qui va à l'encontre de la nature des missions des ONG censées contribuer de manière constructive aux efforts des Etats en vue de promouvoir et de protéger les droits de l'Homme.