L'Association marocaine des droits des victimes (AMDV) a condamné, vendredi 29 juillet, les intrusions de HRW dans des dossiers juridiques. «Human Rights Watch prend la défense des violeurs», a déclaré, le 29 juillet, l'Association marocaine des droits des victimes (AMDV), laquelle a condamné «fermement» le contenu d'un rapport publié le 28 juillet, «discriminatoire à l'égard des victimes d'agressions sexuelles» et qui «ne repose sur aucune base factuelle, juridique ou relative aux droits de l'homme.» Pour l'association, il s'agit plutôt «d'une exploitation de dossiers traités par la justice marocaine» à dessein «d'induire en erreur l'opinion publique et de servir quelques agendas politiques.» L'AMDV a dit condamner «l'ingérence irresponsable» de Human Rights Watch dans le système judiciaire marocain, au risque «d'affecter son indépendance ainsi que celle du pouvoir judiciaire, des institutions de l'Etat et des lois.» Elle pointe également le «mépris injustifié à l'égard des rapports émis par des institutions nationales indépendantes reconnues», rappelant que l'AMDV a suivi tous les procès «de manière professionnelle.» L'AMDV déplore que HRW «prenne le parti et défendre les violeurs en collaboration avec leur entourage et leurs soutiens», accentuant par cela «l'exclusion et de la marginalisation des victimes» au point de «s'abstenir de les écouter» et de les considérer comme «instrumentalisées.» Une situation qui «menace leur dignité et accroît leurs souffrances psychologiques, sociales et économiques.» L'AMDV rappelle par la même occasion que le prolongeant les procès est dû aux demandes incessantes de la défense des accusés, mettant en évidence «le contexte politique employé en faveur des dossiers d'agressions sexuelles spécifiques afin de les exploiter pour un marketing bon marché des droits de l'homme.» En conséquence, l'Association marocaine des droits des victimes «affirme sa détermination et sa fierté de défendre les victimes d'agressions sexuelles face aux violeurs et face à ceux qui font fi de leur douleur et de leur souffrance.» «Dans le même contexte et pour une réponse détaillée au contenu du rapport, l'Association marocaine pour les droits des victimes organisera une conférence de presse le mardi 2 août», conclut le bureau exécutif Condamnés pour des crimes de droit commun, en particulier sexuels, Human Rights Watch (HRW) a choisi, dans un rapport publié jeudi 28 juillet, de prendre la défense de quelques noms controversés. Dans ce document de 141 pages, elle s'appuie sur des conclusions politisées et sur des « entretiens » menés avec 89 personnes à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, notoirement hostiles au royaume.