Bousculade et agressions, tels ont été les ingrédients du premier meeting d'Eric Zemmour, le 5 décembre à Villepinte. Des activistes de SOS Racisme qui se trouvaient dans le meeting, ont été violemment agressés. Leur tort ? Avoir fait un happening pour dénoncer le racisme. Les partisans du candidat d'extrême droite ont pris pour cible les membres de l'association, certains ayant fini le visage ensanglanté. «Je me suis retiré pour éviter de me faire casser la gueule», dénonce une activiste. Sous le choc, elle ne cache pas sa surprise des violences pour réprimer une action pacifique : «Je pensais qu'on était en démocratie et qu'on aurait pu dire ce qu'on avait à dire sans conséquences physiques.» Par ailleurs, Zemmour a été violemment agrippé par un individu avant qu'il ne monte sur scène pour adresser son discours. Selon Antoine Diers, porte-parole du nouveau parti «Reconquête» de l'essayiste, une plainte est envisageable. Pour rappel, Eric Zemmour est officiellement candidat à la présidence de la France. L'éditorialiste l'avait annoncé à travers une vidéo sur sa chaîne YouTube, le 29 novembre.