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Pour le Maroc, tout déplacement forcé des Palestiniens de Gaza est un «précédent dangereux» et une «violation flagrante» du droit international et humanitaire
Le Maroc a condamné sans ambiguïté le projet du président américain Donald Trump pour déplacer et relocaliser des Palestiniens de la bande de Gaza, le qualifiant de «précédent dangereux» contraire au droit international et aux principes humanitaires. Rabat a fermement dénoncé, samedi 8 février, les plans destinés à déplacer et à relocaliser les Palestiniens de la bande de Gaza, les qualifiant de «précédent dangereux» et de «violation flagrante» du droit international et humanitaire. À l'issue d'un entretien entre le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita et son homologue irakien, Fuad Hussein, les deux diplomates ont rejeté toute tentative de transfert forcé de population, mettant en garde contre les graves répercussions d'une telle décision sur la sécurité régionale. «Une telle démarche constituerait une entorse aux principes fondamentaux du droit international et menacerait la stabilité du Moyen-Orient», ont-ils souligné dans un communiqué conjoint. Le projet, évoqué en début de semaine lors d'une conférence de presse conjointe entre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président américain Donald Trump, a suscité une vague de condamnations dans le monde arabe. Plusieurs pays ont exprimé leur opposition à toute tentative de déplacement forcé des Palestiniens, y voyant une remise en cause de leurs droits fondamentaux. Rabat a toujours réaffirmé son attachement aux droits du peuple palestinien et à la solution à deux Etats, avec Jérusalem-Est comme capitale d'un Etat palestinien souverain, conformément aux orientations du souverain chérifien, le roi Mohammed VI.