C'est la deception 2 ans après les faits. Des jeunes identitaires français soupçonnés de violences après le match France-Maroc lors de la Coupe du monde Qatar 2022, devaient être jugés, mais la procédure a été annulée en raison de vices de forme, rapporte le journal L'Equipe. L'affaire avait fait grand bruit. Le 14 décembre 2022, en marge du match France-Maroc, 38 militants d'ultradroite avaient été interpellés dans un bar du 17e arrondissement de Paris. Soupçonnés de vouloir commettre des violences sur les Champs-Elysées, ils avaient été identifiés grâce à des échanges sur Telegram. Des objets à la gloire d'Hitler avaient ensuite été retrouvés lors des perquisitions. Mais les interpellations avaient été menées de manière préventive, en dehors du périmètre autorisé par la préfecture, et les droits des suspects avaient été notifiés trop tard. Ces irrégularités ont conduit à l'annulation du procès en première instance, malgré la citation à comparaître de sept prévenus, dont Marc de Cacqueray-Valménier, chef des Zouaves. Le parquet général avait fait appel avant de se raviser. «Ce que nous soutenions depuis le début est définitivement consacré. C'est une issue logique au regard du droit», a réagi Me Diakonoff, avocat de Marc de Cacqueray-Valménier. Une audience sur les intérêts civils reste à venir.