Les Émirats Arabes Unis ont condamné fermement, samedi soir, et ont déploré les déclarations israéliennes inacceptables et provocatrices à l'encontre de l'Arabie Saoudite, soulignant que la souveraineté du Royaume est une « ligne rouge ». Les Émirats Arabes Unis ont exprimé leur « ferme condamnation et leur rejet absolu des déclarations inacceptables et provocatrices du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu » concernant la création d'un État palestinien sur les terres du Royaume d'Arabie Saoudite », a indiqué l'agence de presse officielle des Emirats arabes unis, citant le ministère émirati des Affaires étrangères. Il s'agit, selon la même source d'une » violation flagrante des principes du droit international et de la Charte des Nations Unies », rejetant catégoriquement les propos du responsable israélien. Le ministre d'État, Khalifa Shaheen Al Marar, a exprimé la solidarité totale des Émirats Arabes Unis avec le Royaume d'Arabie Saoudite et a assuré le soutien indéfectible face à toute menace visant la sécurité, la stabilité et la souveraineté de l'Arabie Saoudite. Khalifa Shaheen Al Marar a insisté sur le fait que la souveraineté de l'Arabie Saoudite est une « ligne rouge » et a précisé que les Émirats Arabes Unis n'accepteraient pas que quiconque dépasse ou empiète sur cette souveraineté. Dans la même ligne, le responsable émirati a rappelé le « rejet absolu » des Émirats Arabes Unis de « toute atteinte aux droits inaliénables du peuple palestinien et des tentatives de le déplacer », tout en appelant à l'arrêt des activités coloniales qui menacent la stabilité régionale et sapent les chances de paix et de coexistence. Le ministre a renouvelé l'engagement des Émirats Arabes Unis envers la préservation des droits du peuple palestinien et a souligné la nécessité de trouver une véritable voie politique pour résoudre le conflit et établir un État palestinien indépendant et souverain. Enfin, il a exhorté la communauté internationale, les Nations Unies et le Conseil de sécurité à assumer leurs responsabilités et à mettre fin aux pratiques illégales contraires au droit international.