Le responsable de l'attentat le plus meurtrier de l'histoire moderne de Nouvelle-Zélande, Brenton Tarrant qui a tué 51 fidèles musulmans dans des mosquées à Christchurch en 2019, envisage de faire appel à sa condamnation à perpétuité, déclarant que son plaidoyer de culpabilité avait été «obtenu sous la contrainte», relate son avocat cité par Reuters. Condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle en 2020 pour le meurtre de 51 personnes et la tentative de meurtre de 40 autres, l'homme d'origine australienne était la première personne condamnée à perpétuité par un tribunal en Nouvelle-Zélande, rappellent les journalistes. Selon son avocat qui s'est exprimé à la Radio New Zealand ce lundi, son client aurait reçu des traitements «inhumains et dégradants» en attente de son procès, le traitement qu'il aurait reçu l'aurait contraint de plaider coupable, qui était pour lui «la façon la plus simple de s'en sortir». L'avocat a déclaré qu'il «avait reçu l'ordre de son client de ne parler qu'à certains médias nationaux». Pour rappel, Brenton Tarrant armé de fusils semi-automatique avait ouvert le feu «sans discernement» sur des fidèles réunis dans une mosquée pour la prière du vendredi, diffusant en direct son attentat sur internet en utilisant une caméra frontale. Un manifeste intitulé «le grand remplacement» a été publié par le terroriste quelques minutes avant son acte. Un historien spécialisé dans les génocides a estimé que le manifeste était une justification de l'utilisation «d'actes terroristes avec des intentions génocidaires comme un acte d'autodéfense préventif».