Une délégation de Sahraouis est attendue, cette semaine à New York, pour se prononcer devant la 4e commission de l'Assemblée générale de l'ONU, qui examine les questions politiques spéciales et de la décolonisation, y compris le maintien de la paix. Ses membres comptent ainsi faire le point sur la situation dans les camps de Tindouf et les violations qui y sont commises par le Front Polisario. Dans un message publié sur son compte Twitter, Khadijatou Mahmoud a annoncé qu'une «délégation de braves gens prend la parole à l'ONU pour raconter au monde les crimes du Polisario contre les Sahraouis», cette semaine. «Nous sommes à vos côtés», a-t-elle ajouté. Dans son message, elle a dit vouloir «encourager les personnes qui se rendent à New York, pour avoir un bon moment et saisir l'opportunité d'y être». «Je les encourage à se rappeler d'exposer les faits et les vérités. Ne pensez pas seulement à raconter votre version, mais aussi cette femme, de ces enfants et de ces personnes âgées. Racontez les versions de ces camps cruels et barbares» de réfugiés, ajoute-t-elle, en leur demandant de «ne pas oublier» et leur souhaitant «bon courage». This week, a delegation of brave people is speaking at the @UN telling the world about the crimes of the #Polisario against the #Sahrawi people - we stand by you! pic.twitter.com/ytpvJtFQFB — Jadiyetu (@Jadiyetu11) October 7, 2021 Khadijatou Mahmoud a été l'une des plaignantes contre le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali en Espagne. En avril dernier, elle avait profité de son hospitalisation en Espagne pour réitérer son appel pour que justice lui soit rendue. La Sahraouie, détentrice de la nationalité espagnole, accuse Ghali de l'avoir violé en 2010, dans les camps de Tindouf, où elle avait travaillé de 2005 à 2010 en tant que traductrice. La même année, elle avait déposé une plainte en Espagne.