A peine connu, des voix au royaume ont immédiatement pointé du doigt un rôle présumé de l'Algérie dans le meurtre de deux routiers marocains dans un attaque au Mali. Face à la montée des ces accusations, la diplomatie algérienne a fini par sortir des bois. Sous couvert d'anonymat, une source au ministère des Affaires étrangères s'est confiée à Echorouk, estimant que ces «déclarations s'inscrivent dans le cadre de la campagne de désinformation» lancée contre son pays par le Maroc à travers des médias. La même source diplomatique a qualifié les accusations de «sans fondement». Le président de la Fédération nationale du transport (FNT), affiliée à la CGEM, Abdelilah Hifdi a ouvertement accusé, dans des déclarations à la presse mais sans apporter de preuves, «l'Algérie et sa marionnette le Polisario d'être responsables de cette attaque terroriste lâche et abominable visant les conducteurs de camions marocains». Les meneurs de l'attaque au Mali contre les deux camions marocains se sont limités à tuer par balles les routiers et blessé un autre mais sans toucher aux cargaisons. A rappeler que l'Algérie a officiellement accusé le Maroc d'être à l'origine des feux de forêts en Kabylie et du meurtre du jeune Jamal Bensmail devant un commissariat de police dans la même région.