En Espagne, le départ d'Arancha Gonzalez du ministère des Affaires étrangères ne suffit pas pour clore le débat sur l'affaire Brahim Ghali. Le Parti populaire a soulevé cette question lors de la réunion du mercredi 21 juillet de la Commission permanente des députés, rapporte un média ibérique. Sa représentante Valentina Martínez Ferro a demandé la comparution du nouveau chef de la diplomatie en vue d'apporter des éclaircissements sur les conditions de l'accueil du chef du Polisario. Elle a exigé de José Manuel Albares de répondre à la question qui taraude bien des esprits en Espagne : Dans l'affaire Ghali, «Mme. Gonzalez a-t-elle agi de manière autonome ou en suivant des instructions ?» La parlementaire a considéré cet accueil «comme l'une des erreurs les plus graves et celle qui va marquer le plus la politique étrangère du gouvernement». Mme Ferro a enchainé en accusant Pedro Sanchez, d'être «le responsable de la crise ouverte avec le Maroc en raison de l'entrée en Espagne du leader du Polisario». Et d'ajouter que Pedro Sanchez, «a rompu tous les équilibres de notre politique étrangère, pour accentuer le radicalisme de sa politique intérieure». La députée du PP a conclu son intervention en annonçant que «la crise avec le Maroc est loin d'être close avec le limogeage de Mme. Gonzalez Laya».