L'affaire Brahim s'avère un véritable écheveau. Le juge d'instruction Rafael Lasala du tribunal n°7 de Saragosse en sait quelque chose. Son enquête sur les circonstances de l'accueil de Brahim Ghali, le 18 avril, se heurte à un nouvel obstacle. Pour l'heure, il est dans l'incapacité d'identifier l'ambulance ayant transporté le chef du Polisario de la base militaire de Saragosse vers un l'hôpital à Logroño. Le gouvernement autonome d'Aragon assure en réponse aux questions du juge Lasala qu'«il n'y a aucune preuve» dans les dossiers communautaires, attestant que Ghali a été transféré de la base aérienne de Saragosse à l'hôpital San Pedro de Logroño, à La Rioja, «ni avec ses propres moyens ni avec des moyens extérieurs du service de santé aragonais», rapporte EFE. L'avocat Antonio Urdiales, auteur de la plainte contre les ministères des Affaires étrangères et de la Défense, est revenu à la charge pour demander au juge d'instruction Rafael Lasala d'ordonner à la police judicaire de la Guardia Civil de mener les investigations nécessaires afin d'identifier la fameuse ambulance et déterminer si le véhicule appartiend au service de santé d'Aragon ou à celui de La Rioja. Cette région est présidée par Concha Andreu, membre du PSOE.