Huit jours après son retour aux commandes de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a reçu dans son bureau, ce mercredi 14 juillet, Mohamed Salem Ould Salek du Polisario. Une preuve de plus de la centralité du dossier du Sahara occidental pour le pouvoir algérien. «Nous avons discuté des derniers développements de la question sahraouie et des perspectives de son règlement d'une manière qui garantisse le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance», a écrit Lamamra sur Twitter. Dans des déclarations à l'APS, Ould Salek a réitéré son appel à «la communauté internationale et l'Union africaine d'assumer leurs responsabilités en vue de mettre un terme à l'occupation» et «d'imposer au Maroc le respect des frontières de ses voisons y compris la république sahraouie». Ce haut responsable du Polisario a une nouvelle fois plaidé pour l'organisation d'un «referendum» dans la province. Il a également profité de cette occasion pour démentir «tout soutien et coopération militaire» entre son mouvement et l'Iran. Quelques heures avant sa réunion avec Ould Salek, le ministre algérien des Affaires étrangères a appelé le secrétaire général des Nations unies à «accélérer la nomination de son envoyé personnel et à lancer un processus politique crédible entre les deux parties au conflit, dans le but de parvenir à une solution politique juste et durable qui assurera l'autodétermination du peuple de la République sahraouie, membre fondateur de l'Union Africaine (UA)».