La Fédération nationale marocaine des transports touristiques (FNTT) a demandé une révision du contrat-programme, signé début août 2020, et son remplacement par un nouveau contrat plus inclusif avec des plans échelonnés pour accélérer la reprise du secteur. La Fédération, qui a tenu le mercredi 7 avril, une réunion pour examiner l'impact de la pandémie sur le transport touristique au Maroc ainsi que les différentes solutions à cette crise, a également prôné la mise en place de pactes et de principes éthiques qui encadrent les transactions commerciales entre les différents acteurs du secteur. Les professionnels ont recommandé la création de comités composés d'associations régionales pour le suivi des dossiers d'assurance, ainsi que d'autres dossiers en suspens, et d'autres comités sectoriels composés de représentants d'associations régionales pour assurer la revue des contrats commerciaux d'avant crise avec tous les partenaires commerciaux . De même, les professionnels ont appelé à la mise en place de procédures de sauvetage pour les entreprises de transport touristique au Maroc et les entreprises touristiques, leur consacrant un soutien urgent pour éviter la faillite. A cette occasion, le secrétaire général de la FNTT, Mohamed Bamansour, a rappelé le sérieux impact de la crise sanitaire sur les opérateurs de transport touristique, expliquant que la fermeture des frontières ralentit encore l'activité du secteur dépendant de l'arrivée de touristes étrangers. Bamansour a attiré l'attention sur la vulnérabilité des salariés du secteur qui ont besoin d'accélérer le déblocage des aides financières qui leur sont destinées, appelant à l'extension des mesures de soutien à cette catégorie jusqu'à l'ouverture des frontières et la reprise de l'activité touristique. Le secrétaire général a précisé que lors d'une réunion avec le ministère de l'Equipement, des Transports, de la Logistique et de l'Eau, la fédération a préconisé de modifier le cahier des charges du secteur et de permettre aux opérateurs de bénéficier des avantages du renouvellement de la flotte de la même manière que les autres secteurs. Dans le domaine fiscal, il a communiqué plusieurs correspondances avec les autorités compétentes pour exonérer les véhicules de transport touristique de la taxe à la fin des deux prochaines années, conformément au contrat du programme de relance du secteur du tourisme. Il s'agit également de suspendre les opérations de l'audit fiscal du secteur pour une durée minimale de 3 ans et de réduire la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 14% à 7%.