Quelque 6.489 Palestiniens ont été arrêtés en 2018 par les forces armées israéliennes, selon un rapport de la commission palestinienne des prisonniers et ex-prisonniers au titre de cette année. En 2018, le nombre total d'arrestations opérées par les autorités d'occupation israéliennes a atteint 6.489 Palestiniens, dont 1.063 enfants et 140 filles et femmes, outre 389 nouveaux ordres de détention administrative et 599 ordres de détention antérieures, entre autres, précise la commission dans son rapport rendu public samedi, faisant remarquer que le plus grand nombre d'arrestations a été enregistré au cours du mois de janvier, soit 675 Palestiniens interpellés. La répartition géographique des arrestations, qui ont touché tout le pays, fait ressortir que le nombre le plus élevé a été enregistré en Cisjordanie avec 4.495 interpellations, ce qui représentant 69,3% du total des arrestations au cours de l'année, contre 1.803 ont à Al-Qods (27,8%), selon le rapport relayé par l'Agence palestinienne de presse (WAFA). →Lire aussi: L'ONU lance un nouvel appel de fonds pour venir en aide à 1,4 million de Palestiniens en 2019 Les arrestations ont également touchées 191 Palestiniens des provinces du sud de la bande de Gaza, d'autres en mer(ciblage des pêcheurs), sur les frontières ou sur le point de passage Beit Hanoun/Erez, ce qui représente 2,9%, ajoute-t-on, notant que toutes les personnes arrêtées ont été soumises à une ou plusieurs formes de torture physique, psychologique ou de violence morale. Ces prisonniers et prisonnières sont détenus dans 22 prisons et centres de détention de l'occupation israélienne, notamment à Nafha, Gilboa, Negev, Hadarim, Ramla et Ashkelo. Par ailleurs, la commission relève que l'année 2018 a été marquée par une violence acharnée contre les prisonniers à l'intérieur des geôles et que la machine de répression de l'occupation a eu recours à leur encontre à des politiques systématiques d'oppression (intrusion dans les cellules, détentions administratives, isolement, négligence médicale, imposition de lourdes amendes, refus de visite éloignement…).