La pénurie d'eau à Zagora, exacerbée par les changements climatiques et les pratiques agricoles intensives, met en péril l'équilibre écologique et le bien être des habitants. La culture de pastèques et de melons, particulièrement gourmande en eau, alimente cette crise, poussant les autorités à prendre des mesures pour limiter ces cultures. La région de Zagora fait face à une grave pénurie d'eau, exacerbée par les changements climatiques et l'intensification des pratiques agricoles, notamment la culture de pastèques et de melons, particulièrement gourmande en eau. Ces cultures illégales appauvrissent les ressources hydriques, menaçant l'environnement, l'accès à l'eau des habitants et l'équilibre écologique. Pour faire face à cette situation, une commission a été formée, regroupant des représentants des autorités locales, des associations de la société civile et des forces de sécurité. Cette commission veille à l'application stricte des mesures visant à limiter ces cultures, telles que la destruction des plantations illégales, l'interdiction de ces cultures dans les zones vulnérables et la limitation de la surface cultivée à un hectare par exploitation. Lire aussi : Nappes phréatiques, Zagora suspend temporairement la culture des pastèques Des campagnes de sensibilisation ont aussi été lancées pour mobiliser les habitants et les parties prenantes, en mettant l'accent sur la justice environnementale et sociale. Ces actions visent à protéger les ressources naturelles et à garantir une gestion équitable de l'eau, en rétablissant un équilibre entre les besoins de la population et la préservation des ressources. Cependant, la culture des pastèques continue de susciter des préoccupations. En décembre, des ONG ont signalé que cette culture persistait malgré les mesures prises pour limiter son impact sur les ressources en eau. Elles ont adressé une lettre au ministère de l'Intérieur, soulignant que la région souffre toujours d'un déficit hydrique grave, aggravé par plusieurs années de sécheresse. Malgré cela, la culture de pastèques, particulièrement gourmande en eau, demeure populaire. Cette situation aggrave la crise dans certaines oasis et pousse de plus en plus d'habitants à quitter la région pour fuir la pénurie d'eau. Les ONG ont aussi sollicité le gouverneur pour interdire la culture des pastèques et des melons, considérant que ces cultures ne sont pas adaptées à la région et nuisent à des cultures historiques comme celle des dattiers, essentielles pour les revenus locaux.