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Algérie : Des pressions contre la Mauritanie aux manœuvres dilatoires contre le Maroc à l'ONU
Publié dans Maroc Diplomatique le 02 - 01 - 2025

A partir de ce jeudi 2 janvier, l'Algérie préside les travaux du Conseil de sécurité de l'ONU en vertu du règlement de rotation annuelle pour les pays non membres permanents. Elle siègera donc aux côtés des Etats-Unis, de la France, de la Grande Bretagne, de la Chine et de la Russie. Le gouvernement algérien ne cache pas ses ambitions de mettre à profit cette coprésidence au sein de la plus haute instance des Nations unies pour influer sur ses travaux eu égard à la question du Sahara marocain, oubliant à coup sûr les résultats du dernier vote du 30 octobre 2004 qui a définitivement enterré ses manœuvres dilatoires.
Les événements se succèdent mais ne se ressemblent point. S'ils recouvrent plusieurs théâtres, ils ont en revanche un acteur et principal parmi tous, le même qui joue le perturbateur et l'incurable déstabilisateur : le régime militaire d'Alger. Jamais en effet tension n'a été aussi extrême et même explosive comme elle l'est aujourd'hui. Jamais nous n'avons été aussi interloqués devant tant de provocations. La poussée de fièvre qui s'empare des militaires algériens est sans précédent, d'autant plus inquiétante qu'elle risque de porter à conséquence : les agressions contre la Mauritanie se multiplient, celles lancées contre le Royaume du Maroc inaugurent comme le cycle de provocations propres à inciter, comme on n'a cessé de le dire, à une guerre ouverte. Plus qu'une volonté de casus belli, il s'agit en effet d'une provocation directe, sur les frontières du Royaume avec leur violation délibérée.
Il convient de tirer des enseignements judicieux de ce nouveau contexte, et d'abord de dégager deux lignes d'analyse : la dimension militaire et celle de la diplomatie, les deux activement mises en œuvre par le pouvoir militaire algérien qui n'en finit pas d'être tenu en échec depuis plusieurs mois maintenant. On assiste à vrai dire comme on dit à un splendide isolement de l'Algérie qui, comme la bête traquée, réagit avec une désespérante brutalité aux événements dont, pourtant, elle est l'unique et seule responsable. A savoir l'irascible volonté de ses dirigeants de dompter, à tout le moins dominer la région et d'imposer leur diktat, dans le malveillant esprit d'expansionnisme qui n'a cessé d'animer leur sinistre vision et de caractériser leur politique depuis l'indépendance en juillet 1962.
Dans ce qu'il convient de qualifier aujourd'hui de faillite du régime algérien, il y a le réflexe trivial, une peur panique de créer un ennemi extérieur, de le présenter, la propagande hostile aidant, comme la véritable cause profonde de ses échecs les plus patents et répétitifs, la fabrication de la haine comme moteur d'une mobilisation qui, d'année en année, finit d'une part par tromper le peuple algérien lui-même, mais nous oblige d'autre part, nous autres, à prendre conscience de cette dérive dangereuse et, à notre corps défendant, à nous préparer au pire.
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A vrai dire, « l'ennemi », affublé de surcroit de l'adjectif « historique » est bien évidemment le Royaume du Maroc dont Boukharrouba , alias Boumediene, aimait à tourner en dérision et à moquer jusqu'à son existence. Rien n'est moins sûr, cependant, en cette troublante séquence de nos jours que le retour à la raison d'un régime militaire qui a inscrit sur son frontispice la destruction du Maroc. Il s'en faut de beaucoup que les désastres de l'Algérie actuelle puissent servir d'arguments à un retour à la raison ou de prise de conscience des dangers qu'un tel comportement implique. C'est Goya qui disait que « le sommeil de la Raison engendre des monstres »...Il y a belle lurette, en effet, que les dirigeants algériens – si tant est qu'elle ait effleuré leur esprit ou simplement existé chez eux – avaient perdu la Raison.
L'esprit de reniement comme disait Goethe a manifestement constitué le socle de leur politique au sens large du terme : reniement du soutien précieux que le peuple marocain leur a apporté dans les pires moments de leur histoire, de la solidarité que notre pays leur a témoignée, des sacrifices – oui des sacrifices immenses ! – que nous avions consentis pour eux, territoriaux, humains, diplomatiques, militaires même et j'en passe...Il n'est pas exagéré d'affirmer ici le précieux et incomparable engagement du Maroc – à commencer par celui du Sultan Mohammed V – envers l'Algérie, face à la France et son refus catégorique de négocier avec le gouvernement de cette dernière la rétrocession des territoires de l'Est marocain – Tindouf, Bechar, Saoura, Gourara, Tidikelt et tout le Sahara – arbitrairement offert à l'Algérie et dont les Archives attestent de leur totale et intégrale appartenance au Royaume du Maroc.
Bien entendu, cette injustice faite à notre pays attend d'être réparée tôt ou tard ! Or, cette Algérie qui a vu son territoire multiplié par dix sinon plus, au détriment du Maroc, de la Libye voire de la Tunisie, affiche toujours son ignoble irrédentisme et veut conquérir encore le Sahara occidental marocain, parce que jouant à la puissance continentale, elle entend accéder à l'Atlantique, quitte à écraser à la fois la Mauritanie sœur et le Maroc.
Le pétrole, le gaz en abondance et aujourd'hui les armes couteuses qui obèrent gravement ses budgets ne suffisent pas, jamais à faire de l'Algérie un « géant régional » comme aimaient à le ressasser tour à tour un Boumediene, Belaïd Abdeslam et Bouteflika. Tebboune, qui n'a jamais pris part à la guerre de libération déclenchée en 1954, n'avait à peine que neuf ans, et donc nulle légitimité, son soudard de sous-préfecture, Saïd Chengriha n'a jamais digéré sa capture en février 1976 à Amgala par les Forces Armées Royales (FAR) alors qu'il tentait de créer la subversion en territoire marocain libéré, deux mois après la signature de l'Accord de Madrid le 14 novembre 1975 par le Maroc, la Mauritanie et l'Espagne qui mettait fin définitivement à la colonisation et ouvrait une ère nouvelle de coopération et de partenariat.
L'Algérie dont le Roi Hassan II disait au général de Gaulle en 1960, qu'elle serait le « cancer de l'Afrique » revient donc à ses vieux démons, en créant le mythe d'un ennemi historique, le Maroc. Tout un chacun sait à quel point elle entretient un si grave mensonge pour camoufler la désastreuse crise dans laquelle se débat un régime militaire morbide, caractérisé par une grave et interminable récession, les queues successives, les scandales de corruption au sein de l'armée, la répression féroce des jeunes et du peuple, le triste démantèlement des idéaux de ce qu'on appelait autrefois la Révolution algérienne, trahie depuis, l'exil des jeunes vers une Europe verrouillée, et puis cette démence d'un Chengriha qui n'en démord pas de conduire son pays et, partant, la région tout entière dans le délire ...
L'expansionnisme a ses lois, et le pouvoir algérien ne les mesure point, emporté dans une scabreuse dérision.


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