Le secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, Nizar Braka, s'est montré réticent, lors de la consultation des dirigeants du parti sur la formation du prochain comité exécutif, à l'égard de trois dirigeants du parti impliqués dans des procédures judiciaires. Après la réélection de leur secrétaire général Nizar Baraka pour un second mandat le 28 avril, les Istiqlaliens doivent encore achever la mise en place des organes de décision du parti de la Balance. Nizar Baraka s'est opposé à l'inclusion de trois noms dans la liste du comité exécutif du Parti de l'Istiqlal qui doit être soumise au vote de l'Assemblée nationale. En raison de leur implication dans des procédures judiciaires. Nizar Baraka souhaite que tous les membres de son bureau politique soient élus de manière à ce qu'ils ne soient pas dans le collimateur de la justice. Il semblerait Ainsi que le secrétaire général, a mentionné que les trois noms impliqués dans l'affaire sont Abdellatif Abdouh, Noureddine Mediane, et Mohamed Saoud. L'un des points communs de ces trois leaders indépendantistes est qu'ils font tous l'objet de poursuites ou de condamnations. En effet, le 18e congrès national du Parti de l'Istiqlal a cependant été émaillé de tensions internes, notamment en raison du scandale qui a secoué en mars Noureddine Median, chef du groupe parlementaire du parti à la première chambre, et Rafia Mansouri, vice-présidente de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, en raison de la dérobade de l'enregistrement audio contenant des accusations morales à son encontre. De son côté, Abdellatif Abdouh, ancien président de l'arrondissement Ménara Guéliz, il a été condamné en appel en 2020, à cinq ans de prison, pour son implication dans la tristement célèbre affaire du casino Assadi. De plus, Nizar Baraka a également contesté Mohamed Saoud pour l'affaire des marocains résidant à l'étranger. En effet, l'affaire découle du fait que des dizaines de marocains résidant à l'étranger ont été victimes de ce qu'ils appelaient des fraudes et des escroqueries, dans le cadre des plaintes déposées contre lui par des victimes de son projet immobilier. Pour rappel, après la réélection de Nizar Baraka à l'unanimité à la tête du Parti de l'Istiqlal, à Bouznika, le leader du parti doit encore faire face à un obstacle de taille, celui de la formation et de la ratification de son nouveau comité exécutif. Ainsi, les tractations pour la sélection des 34 membres du comité exécutif se révèlent ainsi d'une extrême difficulté.