Dans le cadre des préparatifs de sa 18e conférence nationale, le parti Istiqlal est confronté à une crise interne croissante. Khadija Zoumi, présidente de l'Organisation des femmes istiqlaliennes, a ouvertement défié les directives du secrétaire général Nizar Baraka, en publiant une déclaration de solidarité controversée. Cette action a suscité de vives critiques et a menacé sa position au sein de la Chambre des représentants. La déclaration de Mme Zoumi, jugée tardive par certains, a ravivé des tensions préexistantes au sein du parti, notamment en lien avec l'affaire de Nourredine Mediane et Rafia Mansouri. De plus, des affaires antérieures, telles que le scandale «Annajat», ont refait surface, ajoutant à la controverse entourant son mandat précédent en tant qu'élue communale à Harhoura. En réponse aux critiques, Mme Zoumi a publié un message sur les réseaux sociaux, appelant ses détracteurs à la retenue et dénonçant les accusations portées contre elle comme étant du chantage et de la violence. L'Organisation des femmes istiqlaliennes a également pris position, condamnant la diffusion d'un enregistrement audio offensant et affirmant son soutien inconditionnel à Rafia Mansouri, victime d'abus et de diffamation. Face à cette situation délicate, l'organisation a exhorté M. Baraka à convoquer une réunion d'urgence du Comité exécutif pour examiner la situation et prendre des mesures appropriées. L'objectif est de prévenir toute mauvaise interprétation des événements et de mettre fin à toute pratique dégradante envers les femmes. C'est dans ce contexte explosif que le parti se dirige vers une conférence nationale cruciale, il est clair que l'Istiqlal navigue dans des eaux agitées, marquées par des divisions internes et des rivalités politiques qui menacent son unité et sa stabilité.