Le gouvernement algérien, désespéré, ne se lasse pas de haïr la Maroc, pour un oui ou pour un non. Un janissaire appelé Chengriha, soudard de son état n'en finit pas de dicter son code d'hostilité, nous rappelant qu'il avait été fait prisonnier en février 1976 à Amgalla par les Forces armées royales (FAR) et dont il garde comme une terrible humiliation et en même temps l'irrépressible désir de revanche. Dans le sillage de ses échecs répétés depuis maintenant des années, le gouvernement algérien vient d'en illustrer un autre supplémentaire et non des moindres : boycotter la participation du Royaume du Maroc à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN). La décision prise dans l'amertume par un pouvoir aux abois n'est ni surprenante, ni inédite, elle n'étonnera que les néophytes inhabitués à vrai dire aux frasques et aux petitesses des dirigeants algériens en pleine démence pour tout ce qui relève du Royaume du Maroc. Elle s'inscrit également dans le climat d'hostilité irascible que les dirigeants d'Alger entretiennent depuis des décennies à l'égard de notre pays. Autrement dit qui s'écarte totalement du sport et continue l'infernale haine politique. Interdire la diffusion des matches joués par la Maroc à la CAN, bloquer le passage des transporteurs de navires marocains dans les ports algériens, jouer la carte du dénigrement systématique de notre pays, voilà qui en dit plutôt long des malveillantes intentions et surtout des agressions désespérées de l'Algérie envers notre pays. Comme lors de la Coupe du monde où le Maroc a incarné le succès flamboyant de l'Afrique et du monde arabe, en se qualifiant aux demi finales, la télévision, les radios algériennes, la presse écrite à de très rares exceptions, ont passé sous silence les compétitions du Maroc, avec un mépris qui n'honore guère cette « Qawa addariba » tant vantée par Tebboune et ses soudards militaires. Il n'est pas de mot pour qualifier ce forfait du régime algérien qui en prive ainsi son peuple et continue de s'engloutir dans le ridicule. Le principe sacré que le sport est ou doit rester neutre est tout simplement violé , nous donnant à voir et écouter un lamentable et pauvre décor : celui d'une désespérante et ahurissante volonté de nuire – et bien entendu de combattre l'image du Royaume du Maroc. Tant et si bien que, dans son élan furibard, la presse aux bottes, après avoir dénoncé un soi-disant parti pris de la CAN en faveur de notre pays, se mélange les pinceaux et nous ramène sur le terrain de la politique. Celui du notamment du Sahara dans lequel le Maroc a déjà remporté des victoires significatives. La presse algérienne, nous faisant prendre des vessies pour des lanternes, pense nous impressionner avec cette histoire de présence glorifiée à outrance depuis le premier janvier dernier de l'Algérie au Conseil de sécurité comme membre non-permanent, en vertu de la rotation traditionnelle qui lui revient, ni plus ni moins. C'est plus qu'un « succès » en trompe-l'œil , un mirage aléatoire, l'illusionnisme excessif d'un régime qui avale des couleuvres et enrage de voir le Maroc accéder à la tête du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, plus important que d'être une roue de la charrette du Conseil de sécurité, d'engranger les succès de une diplomatie sage et déterminée sur le plan extérieur, enfin d'occuper la scène et de renvoyer aux calendes grecques ces tentatives désespérées visant à isoler notre pays. Rien n'y fait cependant. Quand bien même la Coupe d'Afrique ne serait pas aussi facile comme le fut le Mundial – et Regragui nous en a alerté avec modestie – que la Coupe du monde, le Maroc fait preuve d'un triomphe modeste et joue plutôt sur le velours du respect de l'éthique, aussi bien en politique que dans le sport qui est aujourd'hui le théâtre et le segment du flair-play, qui est ce que le ciel de l'espérance est aux peuples dépourvus de lumière. Un vaste paradis, une temporalité existentielle, la réponse au cynisme des pouvoirs, le rêve incandescent de l'humanité. Alors que les peuples dans une même communion de fraternité applaudissent le sport et la fraternité, admirent et saluent la performance et les couleurs qui composent le métissage sans a priori, la dictature algérienne s'enfonce dans ses sentines et sa crasse, nous rappelant cette apocalyptique parabole décrite par Soljenitsyne dans ses ouvrages, « Août 14 » ou mieux encore, ou pis : « Le chêne et le veau », autrement dit les abysses du pouvoir militaire algérien sont révélatrices d'un abîme, ni plus ni moins.