A Casablanca, le cimetière d'Ihsan pour l'enterrement des morts musulmans a été lancé, le vendredi 10 novembre, dans la province de Médiouna. L'événement a connu la présence de la communauté de Sidi Hajjaj en tant que partenaire de ce projet, de la Direction générale des collectivités territoriales, de M. Abdel Latif Mazouz, président de la Conseiller territorial de la région Casablanca-Settat, M. Salem Al-Shakaf, gouverneur de la région de Médiouna, et les chefs des conseils territoriaux de la région. Ce nouveau cimetière d'Al-Ihsan est une propriété offerte par un bienfaiteur au ministère des Dotations et des Affaires islamiques, Il s'étend sur une superficie dépassant les 118 hectares. Il est conçu pour accueillir plus de 40 000 tombes sur 30 ans. Le budget des travaux devrait coûter près de 75 millions de dirhams. Cependant, ce projet s'inscrit dans les axes du programme régional de développement (2022-2027) de la région Casablanca-Settat. Le conseil régional se verra confier la réalisation et l'équipement du nouveau cimetière. Lire aussi : Politique fiscale pour le PLF 2024 : Réformes superficielles et enjeux non abordés La région de casablanca compte plus de 7 cimetières, notamment celle de Al Ghoufran, construit dans les années 1980, s'étend sur une superficie de 137 hectares. Cimetière de Sidi Moumen ouvert au milieu des années 1960 et s'étendant sur une dizaine d'hectares Le cimetière Arrahma accueille les morts des préfectures de Hay Hassani Oulfa, Anfa et Aïn Diab, aménagé en 1990 sur une superficie de 96 ha et d'autres comme le cimetière d'Achouhada'e, Cimetière Hay Al Hassani et Cimetière Sidi Al Khadir. Sur le plan foncier, la plupart des cimetières sont construits sur des terrains appartenant aux domaines publics. Pour ces nouveaux cimetières, les travaux d'aménagement ont été lancés afin d'alléger la pression sur les grands cimetières de Casablanca, tel que le cimetière d'Achouhada'e, Al Ghofrane et Arrahma qui touchent aujourd'hui une demande de plus en plus grandissante, et leur élargissement n'est plus possible à cause de la problématique de l'assiette foncière. Notamment, le cimetière Al Ghofrane accueillerait un peu près de 60 dépouilles chaque jour.