La campagne électorale officielle des élections régionales et municipales, prévues le 28 mai, a démarré vendredi dans l'ensemble du territoire espagnol avec des appels à un vote massif et utile. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), principale formation du gouvernement de coalition, a annoncé la mobilisation de tous ses ministres dans la campagne électorale, y compris ceux qui ne sont pas affiliés au parti comme Nadia Calviño, Margarita Robles, Fernando Grande-Marlaska et Pilar Llop. Le PSOE assure qu'il aborde la campagne « de manière positive » et dans le but de « faire connaître les propositions électorales des socialistes et de souligner les mesures adoptées par le gouvernement tout au long de la législature ». Pour ce faire, il comptera sur la participation des députés, des sénateurs, des membres de l'exécutif fédéral et des candidats, ainsi que de tous les ministres socialistes qui, selon le PSOE, « seront très impliqués dans les événements du parti » au cours de la campagne. Lire aussi : Espagne : pacte patronat/syndicats visant à augmenter les salaires de 10% jusqu'en 2025 Le PSOE prévoit un « rythme intense d'événements », avec plus de 400 au cours de la première semaine de la campagne et environ 500 au cours de la deuxième. Pour sa part, le Parti populaire (PP), première force politique de l'opposition, compte mettre sa machine électorale « à plein régime » en vue de ce scrutin important. Le parti donnera « plus de poids » aux questions de politique nationale, dans le but d'épuiser ses rivaux du PSOE et d'attirer des votes. De même, le parti envisage d'impliquer de manière plus consistante son chef, Alberto Núñez Feijóo, dans les différents actes organisés dans les 17 communautés autonomes espagnoles.