Lors de leur conversation téléphonique, initiée par la partie saoudienne, Vladimir Poutine et Mohammed ben Salmane ont traité de l'interaction de l'Arabie saoudite avec les BRICS et du renforcement de leur partenariat dans le commerce et l'énergie. Ils ont aussi mis en valeur le travail fructueux des deux pays au sein de l'Opep+. Le Président russe et le prince héritier d'Arabie saoudite se sont entretenus par téléphone ce 21 avril à l'initiative de la partie saoudienne, a fait savoir le service de presse du Kremlin. Vladimir Poutine et Mohammed ben Salmane ont entre autres abordé les perspectives de coopération de ce pays arabe avec les BRICS. L'intérêt de Riyad pour ce groupe a été précédemment évoqué par des officiels saoudiens. Fin mars, l'Arabie saoudite a également décidé de s'associer en tant qu'Etat « partenaire du dialogue » à l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Celle-ci comprend huit pays: la Chine, l'Inde, le Pakistan et la Russie, ainsi que quatre Etats d'Asie centrale: Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan et Tadjikistan. Sur la bonne voie En plus de cela, les deux dirigeants ont parlé de « l'élargissement des liens mutuellement avantageux dans les domaines commerciaux, économiques, énergétiques et dans le secteur des investissements ». D'ailleurs, ils se sont dits satisfaits de la coordination de l'Opep+ dans l'optique de la stabilité du marché pétrolier mondial, précise le Kremlin. En effet, plusieurs pays de cette organisation énergétique dont la Russie et l'Arabie saoudite, ont convenu de baisser leur production de brut jusqu'à la fin de l'année. Une décision qui a été prise dans l'intérêt du maintien du marché. La conversation s'est déroulée « dans une atmosphère amicale » et a eu un caractère « constructif et substantiel ». Le groupe des BRICS est composé du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud. À la tête de la présidence du groupe en 2023, cette dernière doit accueillir son prochain sommet en août. Quelques dizaines de pays ont exprimé leur souhait de le rejoindre dont l'Egypte, la Turquie, l'Indonésie, le Nigeria. Les candidats officiels sont l'Algérie, l'Argentine et l'Iran.