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Microsoft favorise et soutient la transformation numérique auprès des prestataires de services financiers marocains
Publié dans Maroc Diplomatique le 24 - 03 - 2022

Microsoft vient d'organiser une table ronde entièrement articulée autour de la question de la transformation numérique des services financiers (FSI). Intervenant durant cette table ronde, Salima AMIRA, Directrice générale Microsoft Maroc, a présenté le parcours de la Transformation Digitale de Microsoft qui permet d'accélérer, de manière significative, la transformation numérique auprès des Fournisseurs de services financiers (FSF) en Afrique.
« Microsoft est particulièrement bien placé pour donner aux FSF Africains les moyens d'agir, mais aussi pour mobiliser les capacités existantes et nouvelles du secteur dans le but d'offrir une expérience basée sur le cloud qui soit encore plus transparente et nettement plus personnalisée », a expliqué Amira. « Offrant une sécurité et une conformité renforcées à même de répondre à tous les besoins du FSI, ce plan de transformation numérique permet de gérer et anticiper les risques mais aussi d'accélérer leur développer grâce à des modèles commerciaux innovants. »
En déployant cette solution, Microsoft a déjà réussi à supporter de nombreux FSF dans leur adoption du changement et à débloquer davantage de valeur en matière de transformation numérique. « Ce faisant, nous avons pu relever un point important et déterminant qui, à tous les coups, permet d'assurer le succès des FSF« , explique AMIRA. « Les entreprises considèrent la transformation comme un voyage au bout duquel leur personnel parviendra à créer toute la valeur qu'elles recherchent. Elles accèdent à cette valeur en définissant une vision et une stratégie claires, mais aussi en créant une culture d'entreprise collaborative et en se tournant vers la technologie afin de transformer leur manière de travailler. En bref, la technologie est l'outil. Les personnes sont le centre de l'attention. Et la valeur est le résultat. »
Les facteurs derrière l'urgence de la numérisation
Le baromètre de l'industrie financière africaine (AFIB) a révélé que près de 72% des banques du continent ont déjà mis en place des programmes de numérisation: un chantier qui est d'ailleurs considéré comme prioritaire au sein du secteur des services financiers. Cependant, la plupart des entreprises estiment que leur maturité numérique se situe est encore au stade de l'émergence.
Mohamed Benmakhlouf, Spécialiste de l'Industrie des services Financiers de la région chez Microsoft, note que plusieurs facteurs expliquent cette urgence à se numériser. « Tout d'abord, nous avons assisté à de nombreux changements opérés au niveau des différents schémas de travail et qui ont abouti à l'émergence d'un modèle de plus en plus hybride. Parallèlement, les attentes des clients sont devenues plus sophistiquées« , explique-t-il. « Si l'on souhaite rester compétitif au sein d'un tel contexte, il est nécessaire de disposer de systèmes d'entreprise qui soient durables et plus rentables. En outre, l'urgence de la numérisation peut également être attribuée à la veille réglementaire qui se complexifie, mais aussi à la recrudescence mondiale de la cybercriminalité et à la montée en puissance d'une concurrence non traditionnelle sous la forme de FinTechs. »
→ Lire aussi : Microsoft annonce de nouvelles initiatives qui visent à soutenir 10.000 startups en Afrique au cours des cinq prochaines années
Cette urgence n'est pas seulement sous-tendue par la nécessité pour les FSF de rester opérationnels et productifs – elle répond également à leur objectif d'accélérer l'inclusion financière et de l'étendre aux marchés non bancarisés grâce à des solutions technologiques mobiles.
Adopter une solution cloud spécifique au secteur
« Notre objectif est de fournir des services qui puissent faciliter l'utilisation d'un cloud de confiance géré par une intelligence omniprésente. De tels services permettront aux FSF de repenser en profondeur la manière avec laquelle ils effectuent leurs paiements, gèrent leurs risques, responsabilisent leurs employés et délivrent une expérience client encore plus attrayante », note BENMAKHLOUF. De telles ambitions sont déjà réalisables grâce aux produits intelligents de Microsoft qui sont entièrement basés sur le cloud et parmi lesquels on retrouve des solutions telles que Azure, les applications professionnelles intelligentes Dynamics 365, les applications Microsoft 365, leader de la productivité cloud, Microsoft Power Platform, une technologie pour la gestion de données et création de solutions, la plateforme collaborative professionnelle Microsoft Teams, ainsi que le service de code source GitHub Enterprise dédié aux développeurs.
Avantages pour le secteur des services financiers
Le plan de Microsoft permet une intégration de bout en bout de produits intelligents basés sur le cloud. Les avantages de l'intégration comprennent la capacité à responsabiliser les employés, à offrir des expériences différenciées aux clients, à lutter contre la criminalité financière, à renforcer la sécurité et la conformité, et à faciliter l'interopérabilité.
En aidant les FSF à mieux responsabiliser leurs employés, le cloud de Microsoft permet une meilleure communication et une collaboration renforcée à l'échelle de l'entreprise par le biais de canaux numériques sécurisés, offrant ainsi au personnel un accès aux informations clés n'importe où et n'importe quand. En éliminant les cloisonnements qui sont susceptibles de survenir, ce plan permet de rationaliser l'ensemble des processus opérationnels. Il en résulte un engagement et une satisfaction accrus des employés et un renforcement des liens entre les clients et les représentants bancaires. L'utilisation de l'analyse prédictive du cloud à 360 degrés permet d'offrir une expérience client exceptionnelle. Cela offre aux FSF la possibilité d'anticiper et de répondre de manière proactive aux besoins des clients.
L'environnement réglementaire, qui est aujourd'hui devenu de plus en plus complexe sous l'effet de la volatilité des marchés post pandémie, signifie que les FSF doivent accorder une priorité absolue à la conformité, tout en étant capables d'évaluer les risques et de les surpasser à l'échelle de l'entreprise avec une plus grande agilité. En s'appuyant sur les outils analytiques offerts par le cloud, les FSF pourront développer leur agilité, mais aussi parvenir à une gestion plus optimisée de leurs données, en plus de mettre en place des canaux de communication nettement plus sensibles et en parfaite conformité avec la réglementation. Le cloud permet en outre de simuler des scénarios commerciaux et de gérer les risques avec plus de précision.
L'un des principaux objectifs est aussi d'aider les FSF à lutter contre la criminalité financière. Ils doivent être en mesure d'innover au rythme de la criminalité financière et de parvenir à réduire les coûts opérationnels tout en protégeant l'entreprise et ses clients contre les pertes et les activités criminelles. À ce titre, les utilisateurs pourront utiliser les analyses de données améliorées du cloud afin de d'identifier et de répertorier plus rapidement les valeurs les plus aberrantes, mais aussi de répondre aux nouvelles topologies criminelles et de procéder à une évaluation continue des risques. La solution de Microsoft aide également les FSF à améliorer les systèmes de détection des fraudes en ajoutant des informations contextuelles qui réduiront les fausses alertes positives.
Pour ce faire, il convient de moderniser les systèmes et les opérations bancaires de base, tels que les paiements, et ce afin d'améliorer l'expérience des clients au sein d'une économie de plus en plus numérisée et qui est davantage axée sur les données. En rationalisant les opérations et l'infrastructure, cela permettra aux FSF de réaliser des économies et d'accroître leur agilité commerciale en temps réel.
Comprendre les facteurs qui poussent à la numérisation permet de comprendre comment une solution fiable et sur mesure puisse être capable d'améliorer la compétitivité. « Il est clair que tout FSF qui cherche à moderniser, automatiser, rationaliser et sécuriser ses processus et ses opérations ne doit pas chercher plus loin qu'un écosystème robuste basé sur le cloud pour y parvenir« , conclut Salima Amira.


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