Zakaria Moumni qui a plus de l'escroc que du sportif qu'il prétend être, est de nouveau mis à nu ! Et cette fois-ci par Adil Belgaïd , champion international de judo, qui a décidé de rompre le silence et de se confier à notre confrère français « Mondafrique ». Ni plus ni moins il a accordé une interview à ce dernier pour dévoiler les mensonges, les turpitudes de celui qui, se prenant pour le parangon de la vertu, a versé tout simplement dans la paranoïa antimarocaine . Nous publions ci-dessous l'interview exclusive accordée par Adil Belgaïd à Mondafrique : Adil Belgaid, champion de judo internationalement reconnu, qui a été confronté aux agissements du boxeur Zakaria Moumni, livre un témoignage troublant à Mondafrique dans l'affaire qui a provoqué une grave crise dans les relations entre la France et le Maroc. L'ex-champion de boxe Zakaria Moumni, accusé d'escroquerie et détenu pour cette raison au Maroc pendant plusieurs mois,avait été gracié finalement par le roi Mohammed VI dans un souci d'apaisement. Champion de boxe « light-contact » en 1999, le sportif qui résidait en France a pourtant porté plainte à Paris après sa libération pour des tortures qu'il affirmait avoir subi dans les prisons marocaines. La justice française n'avait pas donné suite à cette procédure. Ces derniers temps, l'affaire rebondit. Une vidéo circule sur les réseaux sociaux qui montre Zakaria Moumni négociant, en compagnie de son épouse d'alors, Taline Sarkissian, avec un représentant du pouvoir marocain, le prix de son silence. D'où, depuis, de nombreuses mises en cause au Maroc et ailleurs, contre Moumni dont celle de Adil Belgaïd, qui présentent l'ex champion de boxe comme un maitre chanteur. Longtemps protégé par de nombreux réseaux humanitaires et médiatiques en France, l'ex boxeur souhaite aujourd'hui se réfugier au Canada en mettant en avant l'incapacité des Français à assurer sa sécurité. À moins, selon une hypothèse avancée par Adil Belgaïd, que l'ancien boxeur, en cheville avec les services français, se soit montré trop gourmand dans ses prétentions financières. « Les méthodes honteuses d'espionnage du Maroc par la France » Mondafrique. Zakaria Moumni raconte que c'est vous qui l'avez poussé à accepter de diriger un club sportif en échange de son silence sur ses présumés tortionnaires. Êtes vous « un émissaire du Roi », comme l'affirme l'ancien boxeur qui ne vous porte pas dans son coeur? Adil Belgaid. En ce qui concerne la persistance de Moumni à m'affubler fallacieusement de la qualité « d'émissaire du Roi », je vous renvoie aux explications complètes que j'ai fournies dans la vidéo récemment diffusée par le site marocain « Al 3omk », qui a dévoilé toutes les turpitudes de Moumni et de son ex-épouse. Mondafrique. Que répondez vous après la publication de documents en 2014 par le fameux hacker Chris Coleman, qui ont dévoilé l'existence de plusieurs échanges entre vous et un des principaux services marocains? Ali Belgaid. Tout le monde sait aujourd'hui que le fameux hacker, Chris Coleman, n'est qu'un avatar des services secrets français (1). La divulgation des documents par ce hacker, en 2014, l'année même où Moumni a porté plainte contre les autorités marocaines, révèlent sans l'ombre d'un doute, l'espionnage honteux auquel s'adonnait (ou s'adonne encore) la France, contre l'un de ses alliés les plus fidèles, le Maroc. Les documents, qui ont été divulgués par ce hacker, ont été aspirés de mon Black Berry, le téléphone que j'utilisais à l'époque. Ces documents témoignent simplement de ma profonde loyauté à l'égard de mon pays, et de ma détermination à m'investir dans la défense de son intégrité territoriale. Mondafrique. Vous êtes binational Franco-marocain. Votre coeur penche-t-il pour la France ou le Maroc? Ali Belgaïd L'amour de mon pays natal, le Maroc, fait partie de mon ADN, contrairement à d'autres qui ont choisi de renier publiquement la nationalité de leur pays d'origine, en déchirant leur passeport en direct sur la télévision française comme l'a fait, toute honte bue, Zakaria Moumni. Ces renégats ont choisi de se jeter dans les bras des milieux hostiles aux intérêts de leur pays d'origine, pour extorquer des fonds. Binational certes, je dois constater les attaques menées contre le Maroc depuis Paris. On à assiste hélas à un acharnement des médias français contre les services de sécurité marocain. Cet été, de nombreuses accusations ont été portées contre le Maroc dans le cadre de l'affaire Pegasus, le logiciel espion israélien, sous le couvert quelques officines humanitaires. Mondafrique. Pensez vous que Zakaria Moumni participe à cette opération de désinformation menée par la France? Adil Belgaid. C'est plausible. Zakaria Moumni devrait nous dire en toute honnêteté dans quelles circonstances il aurait pu être approché par les services français pour dénigrer les institutions marocaines. Ce qui n'empêche pas ces derniers de chasser aujourd'hui le boxeur comme un kleenex. Le fait que Moumni réclame aujourd'hui l'asile politique au Canada, en alléguant que la France n'est pas en mesure d'assurer sa sécurité, montre bien, qu'il existe un « casus belli », entre Moumni et la France. Peut être a-t-il tenté de faire chanter les services français et de leur extorquer des fonds. C'est une hypothèse. (1) Les bons connaisseurs des relations franco marocaines sont persuadées, non sans de bonnes raisons, que la divulgation par un supposé lanceur d'alerte de documents internes aux services extérieurs marocains était une opération ciblée de la DGSE française décidée à se venger de la publication dans la presse marocaine de l'identité d'un de ses agents au Maroc.