Les autorités locales et régionales mais aussi les acteurs publics et privés qui connaissent le mieux les atouts et les handicaps de leur territoire sont les mieux placés pour définir les actions relatives au développement régional et commercial, a relevé, jeudi à Marrakech, le maire adjoint de Marseille également président du Groupe Pays Maroc à Cités Unies France, Jean Roatta. « Travailler ensemble dans une véritable coopération décentralisée est un bon moyen pour tisser des solidarités concrètes et durables, de s'ouvrir les uns aux autres de mieux se comprendre et se respecter », a indiqué M. Roatta à l'ouverture des 3èmes assises maroco-françaises de la coopération décentralisée qui se tiennent les 8 et 9 décembre à Marrakech. Il a, de même, affirmé sa disposition, en tant que président du Groupe pays Maroc au sein du réseau national Cités Unies France, de continuer à mettre son expérience et connaissance du terrain ainsi que son attachement au Royaume du Maroc en faveur du renforcement de la coopération bilatérale, une coopération basée sur la confiance et la compréhension mutuelle propice à de nouvelles actions d'envergure. Et d'ajouter que ces assises représentent un moment de réflexion exemplaire sur le devoir de nos deux sociétés aux affinités tissées par l'histoire et la fidélité des villes des régions et des territoires animés par le même désir de solidarité. Intervenant par la même occasion, le premier vice-président de la région de Marrakech-Safi, Samir Kodar, a signalé que la rencontre s'inscrit dans un contexte marqué par le renforcement des attributions des régions à l'échelle nationale et la consolidation des mécanismes de la coopération décentralisée. M. Kodar a également appelé à une forte mobilisation de manière à hisser davantage les relations de coopération bilatérale dans les différents secteurs d'activité. Cette manifestation de deux jours, à laquelle prennent part près de 400 participants, a pour but de rassembler l'ensemble des acteurs du développement territorial, en premier lieu les collectivités, mais aussi les associations d'élus, les entreprises, les administrations et les opérateurs publics et les ONG qui contribuent à ces échanges entre pouvoirs locaux. Elle permettra également d'échanger sur les questions de gouvernance locale, au moment où les deux pays sont engagés dans une importante réforme territoriale, ainsi que sur les politiques de développement économique et les politiques en faveur de la jeunesse.