la décision de la Guinée-Bissau,dernier pays en date à avoir suspendu la reconnaissance de la soi-disant "RASD", marque le rétrécissement manifeste du cercle de pays africains qui reconnaissent cette entité, indique l'Agence de presse portugaise "Lusa". "La prise de position de la Guinée-Bissau est une indication que de plus en plus de capitales africaines reviennent au bon sens", ajoute la même source. "Si cette dynamique souhaitable gagne toutes les instances de l'Union africaine, l'Afrique en sortira ragaillardie, car la reconnaissance par des pays africains d'un Etat qui n'en est pas un, a nui à l'image de l'organisation panafricaine", souligne l'agence. Le Président bissau-guinéen a justifié sa décision par la nécessité de "permettre la poursuite régulière et équitable des conversations entre le Maroc et le polisario" . La Guinée-Bissau a aussi mis en avant son respect pour les Nations Unies et son impartialité à l'égard de la question du Sahara, a indiqué la même source. " l'Etat guinéen doit maintenir sa position relative au respect des résolutions émanant des organisations dont il fait partie, préservant par conséquent sa position de pays oeuvrant pour le bien dans le concert des Nations", indique le décret du Président Bacai Sahna. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la mise en Œuvre d'une décision prise déjà en 1997 en vertu de laquelle l'Etat de Guinée-Bissau avait suspendu sa reconnaissance de la RASD, indique l'agence. Le Maroc et la Guinée-Bissau entretiennent une coopération dans plusieurs domaines . Le Maroc est l'une des principales destinations des étudiants bissau-guinéens et un grand nombre de jeunes cadres de ce pays bénéficient des programmes de coopération dans les domaines de la pêche et de la communication, relève la même source .