Le référendum sur le projet de nouvelle constitution a été sanctionné, vendredi dernier, par un OUI "impressionnant" entérinant des "réformes significatives", dans le cadre d'un processus "à même de devenir un modèle de transition démocratique dans la région arabe", écrit mercredi le New York Post. "Le Maroc a franchi un pas significatif qui est à même de devenir un modèle pour la transition démocratique dans la région arabe", souligne la publication américaine dans un éditorial intitulé "Un modèle pour le Moyen-Orient", en expliquant que "la consolidation des pouvoirs des responsables élus au Maroc constitue un fait unique dans la région". Le New York Post met en exergue, dans ce cadre, le caractère "prometteur" et "pacifique" de l'expérience démocratique marocaine dans un environnement régional en proie à des tumultes sociopolitiques, faisant observer que l'aboutissement du référendum constitutionnel s'inscrit dans une logique de consolidation grâce aux réformes initiées par SM le Roi Mohammed VI depuis Son accession au Trône. L'auteur de l'éditorial, Benny Avny, relève que la nouvelle Loi Fondamentale du Maroc, validée par plus de 98 pc des votants, renforce les pouvoirs du Premier ministre, consolide davantage les droits des femmes et des minorités, "fait rare dans la région", et érige l'Amazigh au rang de langue nationale aux côtés de l'Arabe. Le New York Post souligne qu'avec l'organisation du référendum constitutionnel, sanctionné par un verdict affirmatif sans appel, le Royaume du Maroc a franchi "un pas significatif vers la démocratie qui a valeur de modèle pour la région, en droite ligne des valeurs célébrées en occident".