L'Association des Jeunes Cadres de Nouadhibou a saisi, jeudi, le Conseil des Droits de l'Homme (CDH) de l'ONU en vue d'ouvrir une enquête concernant les Mauritaniens disparus dans les camps du Polisario à Tindouf et dont les familles attendent des nouvelles depuis plus de trois décennies. Des centaines de civils mauritaniens innocents ont payé le prix des hostilités lancées contre le Maroc par l'organisation séparatiste du Polisario, à l'époque de la guerre froide, a fait savoir l'association au CDH, réuni dans le cadre de sa 14eme session. Afin de permettre aux enquêteurs internationaux de mener à bien leurs investigations, notre Association appelle la communauté internationale à intervenir pour autoriser les personnes en charge de ce dossier à se rendre dans les campements des séquestrés de Tindouf, a ajouté un communiqué de l'ONG. L'Association lance également un appel aux ONG des droits humains pour entreprendre, de toute urgence, des enquêtes afin d'élucider le cas de ces disparus, victimes d'un conflit artificiel hérité de la guerre froide. Notre ONG exige que les dirigeants du polisario, responsables de ces disparitions forcées, répondent de leurs actes devant une juridiction internationale, a insisté l'Association, qui a précisé que la société civile mauritanienne reste armée de patience, suit de près ce dossier et appelle le Polisario à collaborer avec les Instances Internationales en vue de clarifier le cas de ces disparitions.