*ASFAR : Quand la chance est au rendez-vous! Il y a des fois où la chance tourne le dos à une équipe même si elle domine l'adversaire et souvent elle vient sauver une équipe d'une défaite qui allait remettre en question toutes ses potentialités et le travail du staff technique. C'est le cas de ce match de l'ASFAR face au RCA qui allait marquer dans la dernière minute du temps additionnel (90+3) grâce au but du revenant Bezghoudi qui venait de relever un coéquipier. C'est le grand coup de chance qui est venu au secours d'une formation, qui ne méritait pas de perdre, mais qui avait eu de grosses difficultés pour revenir dans le match. Pourtant, elle est arrivée à se créer de nombreuses opportunités mal négociées par les attaquants qui ont manqué de présence d'esprit dans la touche finale. Le RCA qui a ouvert le score (63ème mn) n'a pas su comment défendre son acquis et il a commis l'irréparable de laisser de grands espaces aux Militaires qui ont tout tenté pour renverser la situation devant un adversaire qui ne tenait pas à perdre cet avantage d'ouvrir le score sur un puissant tir du médian Samson. Depuis, on a vu une équipe militaire qui a pris l'initiative de pousser le RCA à commettre des erreurs d'appréciation et, au fil des minutes, on sentait que l'ASFAR faisait face à cette lutte psychologique provoquée par la crainte de perdre ce duel alors qu'elle venait d'être contrainte, il y a une semaine, au partage des points sur son terrain par une accrocheuse équipe de la JSKT. C'est dire que parfois un entraîneur se fie à son intuition pour lancer un joueur dans le bain à quelques minutes seulement de la fin de la rencontre pour tenter de sauver les meubles. C'est le cas de l'ASFAR alors que la victoire était, presque, acquise pour le RCA. Profitant de la récupération d'une balle perdue par les Rajaouis, Bezghoudi, qui allait être bien servi en profondeur par un coéquipier, a profité d'une monumentale erreur de couverture défensive, pour remette les deux clubs à égalité. C'est un ouf de soulagement pour les Militaires, dirigeants, joueurs et staff technique alors que la déception et la frustration allaient se dessiner sur le visage des Rajaouis qui venaient de laisser filer les points de la victoire qui allait renforcer le mental des joueurs. Preuve comme quoi, la chance fait bien des malheurs. *KAC : Un club qui agonise lentement mais sûrement ! ‘'Un club agonisant, moribond, meurtri‘', tous ces adjectifs pourraient qualifier l'état du KAC qui sort d'une défaite pour sombrer dans une autre. En perdant à Khénifra, face au CAK, le KAC est au seuil de l'ascenseur qui mène à l'étage inférieur. Après le nul acquis devant leader (DHJ), on pensait que le KAC allait redresser la barre face au CAK, qui réalise aussi des résultats qui vacillent entre les bons et les moins bons, mais ça a été un grand effondrement d'une formation qui a joué sans âme ni organisation. On a vu des joueurs égarés qui ont tout raté devant un adversaire qui s'est permis le luxe de scorer à quatre reprises et le score aurait pu être lourd si les Zayanis avaient su comment exploiter les énormes failles d'une défense hésitante et maladroite. Que d'erreurs défensives ont caractérisé cette partie que les locaux ont bien gérée devant un staff technique incapable de pousser les joueurs à se ressaisir surtout au niveau de la défense qui a été un véritable boulevard. Deux buts ont été réalisés sur les mêmes erreurs. D'autres buts (deux) sont venus alourdir le score sur des erreurs inadmissibles des défenseurs statiques dépassés par le rythme imposé par les locaux. C'est un score qui reflète ce désir de l'entraîneur Samir Yaïch qui s'est vengé des responsables qui l'avaient poussé, la saison écoulée, à quitter le club d'une manière, pour le moins qu'on puisse dire, indécente. Le KAC saisit fort le témoin de la lanterne rouge et, sans aucun doute, les responsables vont se pencher sur le côté de l'effectif lors des recrutements du ‘'Mercato'' hivernal pour palier aux carences qui ont poussé le club à se morfondre au bas du tableau. Lamrini qui se porte volontaire pour se mettre au chevet de ce club agonisant aura besoin de tous les saints de la ville pour espérer atteindre son objectif pour lequel il a opté de venir en courant le risque de vivre un cauchemar plus qu'un défi. *FUS : Déception et frustration ! Le FUS continue de décevoir surtout à domicile où il vient de subir une défaite qui étale les incapacités d'une formation qui a encore du mal à retrouver ses bases. Ce match s'annonçait comme un véritable test des compétences pour les Féthis qui se sont montrés maladroits dans leurs initiatives face à un adversaire qui a su comment mettre le score en sa faveur. On a vu des Féthis mal à l'aise dans leur jeu qui a manqué de réalisme et d'efficacité surtout au niveau de la ligne médiane où il y a eu un manque atroce d'entente entre les joueurs médians. Le WAC qui s'est rendu à Rabat pour reprendre sa position du leader est arrivé à son objectif grâce à cet apport d'un milieu de terrain qui a profité de ce vide pour bâtir ses contres et servir en profondeur les attaquants qui ont, souvent, été libres de tout marquage individuel. C'est au moment où on attendait la réaction des Féthis après le premier but du WAC, que les joueurs se sont montrés incapables de développer, au fil des minutes, un football efficace tant au niveau de la discipline du jeu qu'à celui de l'achèvement adéquatement de leurs tentatives. Il n'y avait pas cette détermination habituelle des Féthis surtout dans la récupération des balles perdues. C'est une déception et une frustration pour une équipe qui a tous les atouts de réussir une excellente saison. Avec la trêve hivernale, les responsables auront tout le temps d'analyser à leur juste valeur les résultats du club qui ne répondent pas à leurs attentes. *USK : Les Cherradis relancent la concurrence ! En recevant le leader, l'USK avait toutes les chances de reprendre le fauteuil du leader car l'ASS a montré une certaine irrégularité qui fait d'elle une formation prenable à tout moment devant de grands clubs. Les Kacémis, qui avaient placé la victoire dans leur point de mire, sont arrivés à ouvrir le score dès la 26ème minute (Chaïb) et se sont créé d'autres occasions de buts mais les attaquants ont mal achevé leurs touches finales. Au fil des minutes, les Kacémis avaient compris que le match était à leur portée et qu'il ne fallait que multiplier des assauts pour arriver à leur fin. Il a fallu attendre la seconde mi-temps pour que l'USK arrive à sceller sa victoire (but de Sahmoudi 61ème mn) face à un adversaire méconnaissable qui a mal négocié cette rencontre. C'est une victoire très importante moralement pour cette formation qui lutte pour s'imposer et atteindre l'objectif de la montée qui devient d'un match à l'autre un souhait légitime surtout que les clubs qui partagent cet objectif n'arrivent pas à assurer la continuité de leur ascension. Pour les responsables, rater le tire du champion d'Automne n'est pas d'une grande importance mais relancer la concurrence et tenter de maintenir la pression sur les Outsiders font partie de leurs priorités. En attendant la reprise après la trêve hivernale, les Kacémis tracent leur carte de route pour le reste de la compétition.