Le FUS : Une forte présence africaine et nationale ! En allant contraindre le SM (Mali) au partage des points, le FUS a déjà mis un pied dans la qualification au tour suivant dans les éliminatoires de la Coupe des Confédérations. Les Féthis, qui avaient placé une victoire dans leur point de mire, ont raté de peu leur objectif devant une formation soutenue par des milliers de spectateurs. Les coéquipiers de Batna ont sorti un jeu simple et réel tout en tentant de saisir des opportunités présentes, mais, par précipitation, les attaquants Féthis ont manqué leur touche finale. Ce résultat positif ouvre de nouveaux horizons pour les Rbatis qui vont sans aucun doute éviter de tomber dans l'impardonnable erreur de sous-estimer son adversaire qui pourrait le surprendre au fil des minutes. Walid Regragui est sans doute conscient de la lourde responsabilité qui lui incombe lors de ce match « retour » et tiendra à ne pas décevoir les supporters et les dirigeants. En championnat, le FUS est bien placé pour serrer l'étau sur le WAC avec ses deux matchs reportés face au WAC (24 j) et face à l'TRT (28 j). Certes, ces deux équipes ne sont pas faciles à battre, surtout qu'elles luttent pour le même objectif, mais le FUS a tous les atouts de gêner ces deux clubs dans leur bonne marche. La défaite du WAC face au RCA, va pousser les prétendants aux premières places à saisir la moindre opportunité pour s'approcher de lui. Donc, le FUS fait partie de ces équipes les plus organisées à tous les niveaux avec une grande stabilité technique qui fait de Walid Regragui l'un des entraîneurs les plus chanceux ayant des joueurs capables de changer le cours de la partie à tout moment. N'a-t-il pas crié très haut que ce sont les joueurs qui font un grand entraîneur ? C'est une déclaration à méditer par d'autres entraîneurs qui n'ont même le courage de reconnaître leurs erreurs ! *L'ASFAR : Quand l'appétit devient grand L'ASFAR est en train de réussir une excellente fin de championnat avec des succès qui se suivent avec des joueurs qui ont retrouvé leur appétit de scorer et de chercher des victoires sans se soucier de la valeur de l'adversaire. La dernière victime de l'ASFAR n'est autre que le KAC qui s'est montré incapable de suivre le rythme imposé par les protégés de l'entraîneur Elâziz qui est arrivé à ancrer dans l'esprit de ses joueurs cette hargne de gagner et surtout cette force de bataille qui se manifeste d'un match à un autre. Lors du match face au KAC, les Militaires ont affiché leurs ambitions et sont arrivés à concrétiser les opportunités obtenues devant une formation qui s'est avéré incapable de s'organiser pour éviter ces nombreuses failles surtout au niveau défensif où l'emplacement de certains défenseurs est criard. Sans trop s'investir, les Militaires ont endormi leur adversaire par un jeu simple et un repli défensif avant de les prendre en assaut et de les pousser à commettre des erreurs d'appréciation qui ont donné leur fruit. Elâziz a cherché les faiblesses de son adversaire pour le mettre sous pression et le pousser au déséquilibre. Les Militaires, qui ont préféré construire leurs assauts à travers leurs médians, ont étouffé les Kacistes qui se sont montrés fragiles dans leurs interventions, ce qui a facilité la tâche des visiteurs qui ont réussi à les épingler. Les ambitions des Militaires deviennent de plus en plus grandes et rien ne semble les arrêter. Positionnés à la 5ème place, les coéquipiers du capitaine Achakir voient grandir leur appétit et se font de légitimes raisons d'aller jusqu'au bout de leur ambition comme l'a confirmé l'entraîneur Elâziz à la fin du match : « C'est une victoire méritée qui confirme nos bons résultats depuis mon arrivée. Nous avons profité des failles de nos adversaires pour sortir vainqueurs dans ce derby gharbaoui. Une victoire qui va nous permettre de poursuivre notre ascension dans le but d'atteindre l'une des premières places ». Sans commentaire !!! *Le KAC : Et la déception continue Le KAC continue de manger son pain noir en récoltant une autre, inévitable, défaite à domicile face à l'ASFAR qui ne s'est pas peinée pour atteindre son but face à une formation complètement effacée durant toute la partie. Selon une déclaration de son entraîneur, la raison de cet échec est purement matérielle puisque les joueurs n'ont pas encore reçu leurs dûs et qu'ils auraient même prévu de ne pas jouer ce match. C'est peut-être vrai, mais ces joueurs n'ont montré aucune résistance et ont commis de nombreuses erreurs d'appréciation et surtout de placement qui ont servi de coup de pioche pour les Militaires qui ont excellé dans la construction de leurs assauts sur des contres appuyés sur un grand soutien de leurs médians où Achakir s'est avéré un grand catalyseur. On a vu chez les Kacistes ce manque d'un système sécuritaire défensif qui les a exposés inévitablement à cette quatrième défaite d'affilée. Amener la défense à ne pas perdre des balles à la limite de la surface de réparation est la responsabilité de l'entraîneur qui s'est contenté de constater les dégâts sans arriver à les limiter malgré les changements effectués. Ces quatre défaites viennent de mettre les dirigeants et le staff technique au pied du mur et vont sans aucun doute les pousser à changer de stratégie (si stratégie il y a). Le maintien réussi aurait eu un impact négatif sur les joueurs qui semblaient depuis errants et sans motivation. La cinquième défaite les attend peut-être au tournant ! *L'ASS : Le rêve brisé... S'il y a une équipe qui doit avoir des remords, c'est bien l'ASS qui a laissé filer une occasion propice de retrouver l'étage supérieur des Pros. En jetant un coup d'œil sur le parcours de l'ASS, on se rend compte que cette formation n'a pas su comment gérer son acquis et défendre sa position. Après une excellente première phase, l'ASS allait sombrer dans une grande impasse technique puisqu'elle a raté beaucoup de points surtout à domicile où elle a perdu cinq points, deux nuls (CAYB 1-1(16 j) et IZK 0-0 (18 j)) et une défaite (RAC 1-2 (22 j)). A ces pertes de points à domicile, d'autres déconvenues hors de leurs bases avaient même éloigné les Corsaires de toute course à la montée avant de se ressaisir pour se retrouver impliqués dans la lutte à la montée. Ce réveil tardif va sans aucun doute laisser un goût amer à travers la gorge des supporters et des responsables à qui, aussi, incombe une certaine responsabilité de ce rêve brisé. Pour les supporters, le retour chez les grands est reporté à la saison prochaine et souhaitent que toutes les composantes du club sachent tirer profit des erreurs de cette saison pour éviter de se retrouver dans la même impasse. Reconnaître ses faiblesses c'est préparer d'avance ses forces pour les années à venir et, en football, l'improvisation n'a pas de place. Si les responsables arrivent à cerner les véritables raisons/causes de leur échec de cette saison, ils seront capables des les éviter dans l'avenir, car comme on dit la réussite sourit toujours à ceux qui l'approchent. Reconnaître ses erreurs est le meilleur moyen de les corriger en dressant un bilan en mesurant à leur juste valeur les déconvenues et les succès. *L'USK : A un pas du rêve Les Cherradis reviennent de loin et se retrouvent à une journée à un pas de leur rêve de réintégrer l'étage supérieur. C'est dans une course où, malheureusement, tout est permis (comprenez comme vous le voulez) que le club Kacémi se retrouve dans la lutte, mais dans une grande incertitude de réussir le pari. Certes, à deux points, le rêve est sur le point de se réaliser, mais son adversaire du jour, l'AFSO est une équipe difficile à battre à domicile surtout si l'USTA qui accueille l'UTS se met au rétroviseur des Meknassis (comprenez à votre façon). Pour les supporters, les Kacémis ne seraient jamais tombés dans ces hypothèses s'ils avaient su comment gérer certains matchs surtout à domicile où ils avaient perdu des points qui les auraient mis aujourd'hui à l'abri de tous ces faux calculs. C'est un duel à distance entre l'USK et l'USTA qui ont monopolisé ce championnat en se passant, d'une journée à une autre, le témoin du leader. C'est au moment où l'USTA allait sans problème vers la réalisation de son objectif que l'USK s'est ressaisie pour serrer l'étau sur le leader qui a connu un certain relâchement et ce n'est qu'à l'avant dernière journée que les Cherradis ont repris le poste du leader avec deux points d'écart. Ils doivent remercier le CSWB qui a battu l'USTA dans un match de survie pour les sociétaires de Bouznika, une victoire qui rend service aux Kacémis qui se retrouvent à un pas du rêve mais à condition de gagner à Meknès face à l'AFSO qui pourrait jouer pour l'USTA, ce qui est légitime puisqu'elle évolue à domicile. Toutes les hypothèses sont de mise lors de cette dernière journée qui pourrait faire le bonheur de l'un et le malheur de l'autre. Pour ces deux clubs, la victoire est impérative car tout autre résultat anéantirait leurs efforts. Soutenue par toutes les composantes de la ville, l'USK a l'avantage de points qu'elle doit exploiter sinon, ce rêve sera reporté aux années à venir.