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Ouverture du procès concernant l'affaire Gdeim Izik devant le tribunal civil lundi prochain : Les familles et amis des victimes confortés dans leur droit de défense
Au siège du Barreau de Rabat, s'est tenue le jeudi 22 décembre 2016, une conférence de presse à l'initiative d'un collectif d'avocats en charge de défendre les droits des familles et des ayants droits des victimes de Guedim Izik. Des représentants de l'Association de coordination des familles et amis des victimes de Guedim Izik étaient également présents et ont saisi cette occasion pour exprimer devant les médias leurs attentes de la justice marocaine de même qu'ils ont lancé un appel pressant à toutes les bonnes volontés, aux acteurs de la société civile et à tous ceux qui sont épris des principes de droit, de justice et d'équité à se solidariser avec eux dans la défense de leur juste cause. Un grand nombre de journalistes représentant les médias écrits, audio-visuels et électroniques y ont pris part pour s'enquérir des développements de cette affaire qui remonte à fin 2010 et qui maintient en haleine toute l'opinion publique et les acteurs de défense des doits de l'homme. D'amples informations ont été données par le collectif des avocats, composé notamment de Maitres Khalid Achour, Abdellatif Ouammou, respectivement ex-bâtonnier de Tanger et d'Agadir, Maitre Anssari, bâtonnier de Meknès, Maitre Ouahbi et Mme Gallaa du barreau de Rabat,... concernant cette affaire et ce à travers plusieurs axes liés aussi bien à son historique, les procédures qu'elle a connu ainsi que son évolution et ce selon l'approche ci-après: Ce dossier qui sera rejugé devant la chambre criminelle prés la cour d'appel de Rabat, suite à son renvoi en juillet 2016 par la cour de cassation qui a frappé de caducité le jugement du Tribunal militaire, constitue une première dans les annales du système judiciaire marocain. Une avancée considérable en matière des droits de l'homme et d'application des règles de droit, d'équité et de justice et ce suite à l'amendement apporté à la loi 108/13, adopté en mars 2014, une exception marocaine au niveau du monde arabe et comparativement à bien de pays développés, habilitant les familles et leurs ayants droits à se constituer en partie civile, débattre et faire prévaloir leurs demandes civiles, chose à laquelle elle ne pourraient y accéder devant la juridiction militaire. D'un point de vue juridique et afin d'établir toute la vérité sur ce qui s'est passé et de réhabiliter les familles des victimes et leurs ayants droits dans leur droit, seront visés les actes criminels portant sur la constitution d'une bande criminelle visant à exercer la violence contre les hommes de la force publique pendant leur service, et également la participation à la violence contre les hommes de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions, allant jusqu'au meurtre, que la chambre criminelle aura à élucider. Le procès qui s'ouvre ainsi ce lundi 26 décembre 2016, est d'une portée profonde dans le sens de la consolidation du concept de la justice au service du citoyen, conformément à la Vision perspicace de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Une vision qui ambitionne de faire émerger une justice proche des justiciables, marquée par la simplicité et la célérité de ses procédures. Les avocats ainsi que la coordination des familles et amis des victimes de Guedim Izik ont dit solennellement lors de cette conférence de presse, leur confiance en la justice marocaine, leur ferme attachement à la suprématie de la loi et leur croyance inconditionnelle en l'impartialité des juges marocains imbus des principes de droit et d'équité et ayant pour seule et unique préoccupation d'assurer protection des droits et redressement des injustices.